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Un concept d’ici fait sa place dans l’univers de la lunetterie

Photo: collaboration spéciale

Créer des lunettes qui épousent parfaitement les contours du visage : c’était là l’objectif d’Alexandre Masse quand il s’est lancé dans «la folle aventure» du design et de la commercialisation de montures novatrices en 2004.

«J’avais l’idée de créer des montures dont les branches ne se déforment pas, même quand on doit porter des verres épais, grâce à des charnières flexibles en élastomère», explique le jeune entrepreneur rencontré, la semaine dernière, au Centre Vu, où plusieurs lunettiers étaient sur place pour rencontrer les médias. C’est ainsi que la marque Erlik a vu le jour, dans le sous-sol de ses parents.

Pour arriver à ses fins, le Montréalais a sillonné le nord de l’Italie, où des fabricants parmi les meilleurs du monde sont basés, pour trouver le manufacturier qui pouvait le mieux répondre à ses besoins. «J’ai voulu trouver des sous-traitants locaux, mais à Montréal, nous n’avons tout simplement pas d’expertise dans ce domaine et ça aurait été trop coûteux», déplore-t-il.

Après environ deux ans de recherche et de développement, les premiers verres fumés signés Erlik étaient finalement distribués dans le marché québécois en 2006. Ce n’était pas encore assez. Depuis l’automne dernier, Erlik a ajouté une quinzaine de modèles de montures ophtalmiques à sa collection. «Il faut dire qu’au Québec, l’été ne dure que trois mois, et c’était donc très tranquille en hiver», justifie Alexandre Masse. Et au cours des prochaines semaines, l’entreprise lancera aussi sur le marché des charnières colorées interchangeables. «La beauté de la chose, c’est que ça prend une fraction de seconde à changer», se réjouit-il. Deux modèles seront offerts en différents coloris pour commencer.

La collection est aujourd’hui offerte dans des dizaines de points de vente, de Montréal jusqu’en Floride, en passant par New York, aux côtés de marques design contemporaines reconnues internationalement, comme Orgreen et Italia Independent. Mais le jeune entrepreneur ne veut pas s’arrêter là : «Nous travaillons actuellement à développer les marchés de l’Ontario et de Los Angeles», rapporte M. Masse.

Savoir bien s’entourer
Pour mener à bien son projet, Alexandre Masse s’est associé à la compagnie de distribution Prisme Optic, qui distribue différentes marques au Canada et aux États-Unis depuis une quinzaine d’années. Et s’il créait seul depuis ses débuts, le trentenaire s’est depuis peu adjoint les services de deux designers new-yorkais et d’un Milanais. «L’un d’entre eux est né à Montréal, souligne-t-il. C’était important pour moi de garder quand même des racines ici.»

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