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Pilote d’hélicoptère: une question de passion

Photo: Kyoungil Jeon

Au Québec, de nombreux secteurs embauchent des pilotes d’hélicoptère. Mais avant d’obtenir la licence qui leur permettra d’exercer, ces derniers doivent suivre une formation rigoureuse. «Il faut une grosse dose de passion», insiste Martin Massicotte, instructeur chef de l’école de pilotage Capitale Hélicoptère située à Québec, et laquelle a été primée en 2011 par l’Association québécoise du transport aérien (AQTA) pour la performance de ses élèves.

Les exigences menant à l’obtention des licences, toutes délivrées par Transports Canada, ne sont pas les mêmes, que l’on souhaite piloter professionnellement ou à titre privé.

Les premiers doivent compter sur un minimum de 80 heures théoriques ainsi que 100 heures de pratique et débourser entre 60 000 $ et 70 000 $. Ils seront soumis à une visite médicale une fois l’an, puis deux fois dès l’âge de 40 ans. Les seconds suivent, pour un montant de 40 000 $ à 50 000 $, un programme théorique de 40 heures et 45 heures de pratique. L’examen de santé est obligatoire tous les cinq ans, puis tous les deux ans à partir de 40 ans.

L’enseignement ne s’arrête pas là pour ceux qui voudraient en faire leur métier puisque plusieurs des secteurs qui recrutent exigent que leurs pilotes possèdent une licence ou une expérience complémentaire. Par exemple, le transport de charges à l’élingue, l’hélicoptère se transformant en grue, nécessite une formation pour apprendre à utiliser les différents équipements.

Quant à la Société de protection des forêts contre le feu (SOPFEU), elle demande au moins 500 heures de vol ainsi qu’une autre centaine d’heures sur un appareil similaire à ceux qu’elle utilise. Une formation de combat de feux de forêt avec un «Fast Bucket» est également offerte. «Les feux de forêt participent à l’emploi de beaucoup de pilotes, ce qui équilibre le manque de postes disponibles dans le secteur minier qui va mal en ce moment», explique M. Massicotte.

D’autres débouchés, comme le transport de touristes ou encore la prise de photographies aériennes, contribuent également à l’embauche de pilotes d’hélicoptère.

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