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L’aménagement paysager, un domaine pas si masculin

Photo: Yves Provencher/Métro
Philippine De Tinguy - Métro

Si, au fil des ans, de nombreuses femmes continuent à intégrer le marché du travail, certains domaines, comme l’aménagement paysager, ne comptent que 15 % d’effectifs féminins.

C’est pourtant vers cette voie que Josée Belda a choisi de se tourner. «J’aime travailler de mes mains, bouger et être à l’extérieur, raconte cette femme qui exerce le métier depuis 16 ans. Jeune, je ne savais pas quoi faire, mais comme je ne cessais d’embellir le jardin de mes parents, ils m’ont suggéré de m’orienter là-dedans!»

Après avoir suivi des cours en aménagement paysager, puis en horticulture, elle a été embauchée par l’entreprise de décoration horticole lavalloise Guy Lajoie. «Combiner ces deux formations m’a permis d’être plus consciente des végétaux et de la nature pour élaborer de belles structures, tant sur le plan des fondations que sur celui de la construction», continue Mme Belda.

La paysagiste a fait ses débuts en tant qu’ouvrière horticole, puis a gravi les échelons en prenant des responsabilités afin d’accéder à un poste de contremaître en aménagement paysager.

«Mes tâches sont très variées, mais ce que j’aime par-dessus tout, c’est la satisfaction des clients. Ils sont souvent surpris de voir leur jardin si beau après notre passage, indique-t-elle. Par contre, c’est un travail saisonnier, et nous dépendons beaucoup des changements de température.»

Pour elle, le métier est loin d’être réservé aux hommes, même si elle est consciente que son emploi exige d’être en bonne forme physique. «J’ai 37 ans et sais que je ne pourrai pas faire ça jusqu’à 60 ans. Plusieurs de mes collègues, hommes et femmes, se réorientent quand ils commencent à prendre de l’âge», explique-t-elle.

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«Il est de moins en moins rare de voir des femmes dans ce domaine, mais c’est vrai que ce travail est physique, confie Mme Belda. Avec le temps, j’ai appris à répartir les charges, à développer mes techniques de travail et à devenir plus endurante.»

Josée Belda a aussi l’occasion de transmettre son expertise en enseignant au Centre de formation horticole de Laval. «Il faut laisser les jeunes prendre la relève, ils sont plus en forme que nous!»

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