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Vers une carrière exaltante en sciences

Photo: Métro

L’événement Les filles et les sciences, un duo électrisant! célébrera ses 15 ans en 2014.

Des centaines de jeunes filles de deuxième et troisième année secondaire se réuniront le 15 février à l’École Polytechnique afin de découvrir la multitude de formations qu’offre le domaine scientifique.

Durant cette journée aux allures de foire des sciences, une panoplie d’ateliers, de défis et d’activités pratiques est proposée aux participantes. Pendant ce temps, les parents sont conviés à des conférences et ateliers créatifs organisés en parallèle.

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Dominique Lefebvre est ingénieure industrielle et membre du comité organisateur depuis les débuts. Depuis environ quatre ans, elle gère le volet «foire du magasinage», une nouveauté hautement appréciée par les participantes, qui ont l’occasion de rencontrer des scientifiques de plusieurs entreprises et de prendre part à des ateliers pratiques en leur compagnie. «Ce qui est intéressant pour ces jeunes, c’est de découvrir différents modèles féminins qui incarnent les sciences, souligne Dominique Lefebvre. Le but est de susciter l’intérêt des jeunes filles, afin qu’elles s’informent sur les carrières possibles en sciences.»

Les élèves de 2e et 3e secondaire sont visées parce qu’elles sont à un point tournant de leurs parcours, où elles doivent faire certains choix de cours déterminant. «On essaie de piquer leur intérêt en leur montrant que les sciences c’est aussi l’informatique, les jeux vidéo, la mécanique!»

Les filles et les sciences, quelques faits saillants :

  • Lieu. L’événement prend place dans quatre villes : Québec, Sherbrooke, Rimouski et Montréal.
  • Participantes. Quelque 800 participantes sont accueillies chaque année, dont 300 à Montréal.
  • Thèmes. L’événement n’aborde pas le domaine des sciences de la santé, où les femmes sont majoritaires.
  • Statistiques. En 2011, les femmes représentaient : 18 % des étudiants de premier cycle en sciences physiques; 15 % en sciences de l’informatique; 10 % en génie électrique et mécanique.

De participante à bénévole

Il y a près de dix ans, Catherine Plouffe découvrait pour Les filles et les sciences, un duo électrisant! en tant que participante. Elle avait 13 ans. Aujourd’hui, l’étudiante en génie y agit comme bénévole.

Quelles sont vos tâches?
J’ai notamment travaillé comme accompagnatrice pour un groupe d’une dizaine de jeunes filles. J’ai également mis sur pied un atelier durant lequel toutes les participantes devaient construire un pont avec divers matériaux qui leurs étaient fournis. Les ponts étaient ensuite testés sur des plaques sismiques, afin de constater leur solidité.

Est-ce que cet événement a eu un impact sur votre choix de carrière?
Dans mon cas, avec deux parents ingénieurs, j’étais déjà très sensibilisée aux sciences. Cela dit, je suis consciente que pour plusieurs jeunes filles, cet événement est l’élément déclencheur de leur intérêt, puisqu’elles ont l’occasion de découvrir des aspects et des domaines des sciences dont elles ne soupçonnaient même pas l’existence.

Pourquoi pensez-vous que les filles sont moins intéressées par les sciences?
Je crois que les garçons ont un intérêt initial plus  prononcé pour les mathématiques et l’informatique, par exemple. Les filles ont de la difficulté à voir le côté pratique, concret. Elles sont souvent étonnées de découvrir que la confection des produits de beauté est liée au génie chimique!

Que diriez-vous pour convaincre une ado de choisir une carrière scientifique?
Je lui dirais que les avenues sont variées et stimulantes, et permettent de combiner divers intérêts. Elle ne risque pas de s’ennuyer! Côté pratico-pratique, ce sont des emplois en demande sur le marché du travail, et qui rémunèrent bien.

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