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Le meilleur moment pour les devoirs

Photo: Métro

Quand il rentre de l’école, notre enfant a envie de jouer ou de se détendre devant la télévision. Nous, on aimerait bien expédier les devoirs et les leçons le plus rapidement possible! Quelle est la formule idéale?

Notre fillette rentre de l’école, mais sa journée scolaire n’est pas terminée: il y a les devoirs et les leçons. «Au premier cycle du primaire, l’enfant ne devrait pas avoir plus de 10 ou 20 minutes de devoirs et de leçons par soir, indique Jacynthe Boyer, psychoéducatrice. Cela vise à consolider les apprentissages de la journée et à établir de bonnes habitudes de travail.»

C’est bien beau, mais encore faut-il trouver le bon moment, dans notre vie familiale chargée, pour replonger le nez dans les livres! Si notre horaire le permet, on peut consacrer un moment aux devoirs le matin, avant de quitter la maison. Sinon, il faut s’y atteler au retour du boulot, en début de soirée, ou encore la fin de semaine.

«Si on doit faire ça un samedi ou un dimanche, on n’y passe pas trois heures, met en garde Mme Boyer. Cela ne nous avancerait à rien. Le week-end doit rester une plage de plaisir, de plein air et d’activités positives.»

S’il faut tenir compte du moment où notre enfant semble le mieux disposé, notre propre état d’esprit joue tout autant. «Au premier cycle du primaire, le parent doit accompagner l’enfant dans ses travaux, soutient la psychoéducatrice. Il doit donc être calme et réceptif.»

Pour favoriser l’apprentissage
On accorde d’abord une période de 30 minutes de jeu ou de télévision à l’enfant pour lui permettre de se défouler ou de se changer les idées. Mme Boyer suggère de consacrer ensuite une dizaine de minutes à un casse-tête, à un mot mystère ou à un sudoku pour favoriser l’éveil cognitif. L’enfant devient alors plus disponible. Puis, on enchaîne avec les exercices.

Si notre fille semble peu motivée et peine à se concentrer, on peut diviser la période de devoirs en petites séances de 10 minutes. On introduit aussi un brin de ludisme dans l’opération. «On n’est pas obligé de rester à table pour les leçons, on peut permettre à l’enfant de bouger, suggère Jacynthe Boyer. Des études affirment que, plus on combine de sens, plus on apprend. Par exemple, si je fais appel à un seul sens – je lis, assise à mon bureau –, j’apprends à 10%. Si je fais appel à trois sens – je lis à voix haute en marchant – j’apprends à 90%.»

Rien n’y fait? «On se concentre alors sur la lecture, recommande la psychoéducatrice. C’est vraiment cela qui fait la différence au primaire.»

CARRIÈRES Couv CDP Mon enfant à l'école_c100Extrait de… Mon enfant à l’école
Éditions Transcontinental

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