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Comment exporter sa carrière?

C’est décidé, on quitte le pays! Une décision qui doit être mûrement réfléchie et planifiée lorsque la carrière entre en ligne de compte. Comment trouver un emploi à l’étranger lorsque tous nos repères ont changé? Logistique et marche à suivre.

La facilité à trouver un emploi à l’étranger varie considérablement selon la situation économique du pays visé et le profil de la personne, notamment le type de compétences qu’elle détient.

Avant de se lancer à fond dans sa recherche, on doit d’abord définir ses priorités. Entre expérience dans un pays précis et carrière, il faut souvent choisir. Par exemple, s’installer dans la campagne portugaise impliquera probablement de faire quelques sacrifices professionnels, en raison du fort taux de chômage que connaît le pays. Ainsi, si on souhaite éviter que sa carrière ne souffre d’un passage à l’étranger, mieux vaut axer ses recherches sur son secteur professionnel et regarder les pays qui offrent des perspectives correspondant à son profil.

Attention aux visas
Décrocher un visa de travail est parfois un obstacle majeur sur la route du chercheur d’emploi. Question d’éviter les pertes de temps, ce dernier doit vérifier les conditions d’obtention d’un visa de travail dans un pays avant d’aller de l’avant dans ses démarches.

Pour contourner cet obstacle, les Canadiens de moins de 35 ans peuvent bénéficier des accords de mobilité que le Canada a signés avec plus de 30 pays, dont l’Australie, Hong Kong, la Grande-Bretagne, la France ou encore le Chili. Ce programme permet d’obtenir un visa vacances-travail d’un an et pour certains pays d’avoir en plus un visa de travail d’un an.

Toujours pour les moins de 35 ans, les Offices jeunesse internationaux du Québec offrent de l’aide à ceux qui veulent partir travailler en France.

Trouver un poste
Au-delà des démarches classiques de recherche d’emploi, on peut multiplier ses chances de trouver l’emploi parfait en contactant, grâce à LinkedIn notamment, des personnes au profil similaire qui sont déjà à l’étranger. Le partage de leur expérience et leurs conseils adaptés à notre cas seront d’une aide précieuse. Par ailleurs, toutes les entreprises ne sont pas ouvertes à recruter des employés venus d’un autre pays. Grâce à LinkedIn, on peut dénicher les sociétés ayant déjà employé des étrangers et ainsi mieux cibler ses recherches.

Autre source utile d’information: les chambres de commerce canadiennes situées à l’étranger. Leurs conseils d’administration sont constitués de professionnels canadiens expatriés qui sont en général bien intégrés à l’économie locale.

Passer par des multinationales n’est pas toujours le plus court chemin pour obtenir un poste à l’étranger. Si des compagnies comme Deloitte offrent des programmes de mobilité à leurs travailleurs, d’autres préfèrent recruter des collaborateurs locaux. Sur le site de SNC-Lavalin, on peut par exemple constater que certaines annonces visant plutôt des candidats locaux spécifient qu’aucune aide financière n’est proposée pour compenser les coûts du déménagement.

Bien adapter son CV
Les CV diffèrent selon les pays. En Chine, il faut par exemple mentionner sa condition physique ainsi que son état matrimonial et l’âge de ses enfants. Mais, de façon générale, il est important de mettre en évidence sa capacité à s’adapter à un milieu de travail culturellement différent. Le type de CV dépend également de la nationalité de l’entreprise. On enverra donc un CV américain à une multinationale américaine, même si le poste est situé en Asie.

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