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Aider les entreprises à se tailler une place sur le web

Photo: Métro

Au Québec, les consommateurs sont très présents sur le web; les commerces le sont moins. C’est pour répondre à cette problématique que le Cégep de Granby, en collaboration avec la Chambre de Commerce Haute-Yamaska et Emploi-Québec Montérégie, a mis sur pied une formation destinée aux entreprises souhaitant explorer le commerce électronique.

«À peine 20% des entreprises de la région de Granby possèdent une boutique en ligne, tandis que 70% de la population fait des achats sur l’internet», relate Maude Danis, conseillère aux entreprises au Cégep de Granby. «Quand je suis tombée sur ces chiffres, j’ai tout de suite pensé qu’il fallait remédier à la situation», raconte-t-elle. En faisant des recherches, elle a rapidement constaté que l’offre de formation à ce sujet était anémique.

Résultat? Le Cégep offre désormais des formations privées en entreprise, où deux ou trois employés à la fois peuvent s’initier à la mise sur pied d’une boutique en ligne. Deux formations seront ainsi offertes: la première, pour les entreprises de produits, sera d’une durée de 25 heures et visera à enseigner toutes les étapes de la vente en ligne, de la stratégie à la logistique de transport en passant par le mode de paiement ou le référencement.

La deuxième, d’une durée de 20 heures, concerne les entreprises de services. «Avec elles, on va plutôt travailler pour harmoniser les systèmes de gestion en ligne, que ce soit la facturation, la réservation ou les horaires», précise Maude Danis. Par exemple, les clients d’un salon d’esthétique pourraient réserver ou annuler leurs rendez-vous en ligne.

«Les gens se tournent souvent vers Amazon ou eBay, alors qu’ils pourraient acheter à des commerces locaux si ceux-ci avaient des boutiques en ligne.» – Maude Danis conseillère aux entreprises au Cégep de Granby

Les partenaires de cette formation offrent par ailleurs une valeur ajoutée au programme: d’une part, Emploi-Québec offre de défrayer une partie du coût de la formation pour les entreprises; d’autre part, la Chambre de commerce s’engage à promouvoir les nouvelles boutiques en ligne créées dans la foulée du programme. C’est que, au final, cette initiative ne pourra qu’avoir des répercussions favorables sur l’économie et le commerce locaux.

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