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Les secrets des bons joueurs d’équipe

Photo: Métro
Véronique Champagne - 37e avenue

Vous avez peut-être déjà des coéquipiers avec qui il fait bon travailler… et d’autres avec qui c’est l’horreur. Et vous, comment vous classez-vous auprès de vos collègues? Voici cinq trucs pour devenir le meilleur coéquipier qui soit.

Travailler pour l’équipe
Quand on travaille EN équipe, on doit aussi travailler POUR l’équipe. On oublie nos objectifs personnels: toutes nos actions et notre ambition doivent être dirigées vers l’objectif commun. On gagne ensemble ou on échoue ensemble! Les bons joueurs d’équipe ne laissent aucune place au blâme ou au «pétage de bretelles».

Inspirer la performance
Rien de plus démotivant que de se retrouver dans une équipe où on a l’impression que personne ne fait de son mieux. Lorsqu’on traîne ses coéquipiers comme des boulets, il est drôlement tentant de travailler à reculons nous aussi, en faisant le strict minimum, au lieu de compenser le manque d’énergie de l’équipe. Mauvais réflexe! Dans de telles circonstances, les bons joueurs d’équipe redoublent d’ardeur. La motivation est contagieuse, et la performance inspire la performance. Soyez le coéquipier qui oriente l’ambition de l’équipe dans la bonne direction.

Communiquer de façon positive
«Révise tel paragraphe.» «Tu aurais dû faire…» «Il faudrait plutôt…» Quand on galère pour livrer un projet à temps, on peut être tenté d’utiliser des raccourcis et de ne communiquer que les trucs moins drôles, mais qui demandent une attention immédiate. Au diable la dentelle! Or, les bons joueurs d’équipe mettent plutôt l’accent sur ce qu’il y a de bien dans leurs interactions avec leurs coéquipiers: j’aime ce passage, bravo pour tel exposé, etc. L’ambiance de travail s’en voit grandement améliorée, et les collègues sont plus motivés. Selon le blogue de l’auteur et consultant Jon Gordon, cette façon de faire aurait même un effet direct sur la performance des équipes. La recette? Trois pour un: on donne trois commentaires positifs pour chaque commentaire négatif.

Faire confiance
Vouloir tout faire et tout contrôler peut être tentant quand on tient particulièrement à ce que le résultat du travail de l’équipe soit im-pec-ca-ble. Ce dévouement sera certainement apprécié par les collègues, non? Non. Notre élan de motivation lance plutôt le message suivant: je suis meilleur que toi et je ne te fais pas confiance. Or, un bon joueur d’équipe a confiance en ses collègues et croit en leur valeur. Si ce n’est pas le cas, apprenez à connaître vos coéquipiers et nouez avec eux une relation professionnelle solide. La confiance suivra. Et si elle ne suit pas? Certains coéquipiers sont peut-être moins doués que les autres. En les connaissant mieux, vous pouvez tout de même les guider dans des rôles pour lesquels vous leur faites confiance.

Être organisé
Quand on travaille en solo, on peut se permettre de travailler en suivant notre propre rythme et nos méthodes personnelles. Mais en équipe, on doit suivre le groupe: son horaire, sa méthodologie, sa logistique, etc. On ne peut pas être un bon joueur d’équipe si on ne suit pas les règlements. Si on pense que notre méthode est la meilleure, à nous de coacher nos coéquipiers pour qu’ils aient envie de l’adopter. Un bon joueur d’équipe doit être un facilitateur.

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