Démystifier la complexité des transports

Le programme Techniques de la logistique du transport initie l’étudiant à la complexité des problèmes liés au transport et l’outille pour lui permettre de travailler dans de nombreux secteurs d’activités.

Compagnies de services de logistique, entreprises de transport (routier, maritime, aérien et ferroviaire), entreprises manufacturières, centres de distribution, entrepôts et intermédiaires (transitaires ou courtiers en douanes)… les débouchés sont nombreux pour les diplômés du programme Techniques de la logistique du transport, qui auront pour tâches principales d’organiser les déplacements de marchandises ou d’individus et de gérer les approvisionnements.

«Actuellement, dans le milieu, on retrouve beaucoup de gens performants qui n’ont pas de diplôme. Lorsqu’ils quittent, les employeurs recherchent des diplômés pour les remplacer, ce qui mousse le taux de placement des étudiants», affirme Lysanne Paul, enseignante et coresponsable du programme au Cégep André-Laurendeau. La mondialisation des marchés et les accords de libre-échange contribuent à cette demande accrue de services de logistique du transport.

Ce programme de trois ans à temps plein est offert en accéléré (deux ans) aux étudiants ayant complété tous les cours de la formation générale et en alternance travail-études (deux stages rémunérés de huit à dix semaines durant l’été) à ceux qui le désirent. «Les stages permettent souvent aux étudiants d’être embauchés, particulièrement le stage de quatre semaines effectué en fin de programme», souligne Mme Paul.

Pour être admis à cette formation non contingentée, il faut avoir son diplôme d’études secondaires avec mathématiques 436, séquence Technico-sciences ou séquences Sciences naturelles de la 4e secondaire.

Faits saillants

• Le Cégep André-Laurendeau est le seul établissement public francophone de l’Île de Montréal à offrir ce programme.
• Selon le milieu de travail, le salaire initial moyen se situe entre 18$ et 25$ l’heure.
• La moyenne d’âge des étudiants de ce programme est de 28-30 ans.

Et que ça roule!

CV

• Nom : Marie-Noëlle Bouchard
• Titre : Agente des opérations sur le quai de transbordement
• Formation : Techniques de la logistique du transport, Cégep André-Laurendeau, 2011 à 2014
• Employeur au moment de l’entrevue : Groupe Robert
• Dans la profession depuis : 2013

Pourquoi avez-vous choisi cette profession?
Mon père était camionneur et c’est lui qui m’a donné la piqûre pour le transport. Petite, je passais beaucoup de temps en camion avec lui, c’est ce qui m’a initiée au réseau routier et à la logistique.

Quelles sont les principales tâches d’une agente des opérations?
Principalement, je m’occupe d’une partie des consolidations pour monter les routes de ville, c’est-à-dire que je détermine par où les chauffeurs de camion doivent passer pour qu’il y ait le moins de perte de temps possible pour l’entreprise. Je m’occupe aussi de gérer les allées et venues des camions et d’optimiser le chargement de chacun.

Quelles qualités doit-on posséder?
Être capable de se débrouiller et trouver rapidement des solutions aux problèmes qui peuvent survenir. Il faut être alerte et aimer apprendre de nouvelles choses.

Quels aspects du travail préférez-vous?
Ça bouge tout le temps et le temps passe vite.

Quelles sont les difficultés liées à votre travail?
Arriver à tout faire concorder dans les délais serrés. Par contre, je dois dire qu’avec ma super équipe, ça va vraiment bien.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut devenir agent des opérations?
Il faut avoir le temps et l’énergie nécessaire à consacrer à la technique, au cégep. Il faut également aimer le transport en tant que tel.