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Un baccalauréat pour les amoureux de maths et de physique

Photo: Métro

Un baccalauréat de quatre ans pour concevoir et perfectionner des équipements et des machines utilisées dans tous les secteurs de l’industrie québécoise.

Énergie, transports, fabrication, transformation, génie-conseil, innovations technologiques… l’ingénieur en mécanique est omniprésent dans notre société industrialisée, où la production de biens de consommation nécessite des équipements et des procédés de fabrication de plus en plus complexes. Pas étonnant que les diplômés soient actuellement si recherchés dans l’ensemble du Québec. «Cent pour cent de nos finissants se trouvent un emploi dans les deux années suivant leur formation» affirme Jean-Pierre Kenné, responsable du programme à l’École de technologies supérieures de Montréal. Même son de cloche à l’Université de Sherbrooke, où 97% des étudiants trouvent un emploi à temps plein moins de trois mois après l’obtention de leur diplôme (Source: usherbrooke.ca).

La mécanique est un domaine de la physique qui s’intéresse à l’étude des forces et du mouvement pour tous les états classiques de la matière (les solides, les liquides ou les gaz). Le rôle de l’ingénieur mécanique est d’appliquer concrètement ses connaissances scientifiques pour répondre aux besoins de la société et améliorer la qualité de vie des gens à travers des avancées technologiques. Ainsi, il peut intervenir au niveau de la conception, de l’installation ou de l’utilisation des équipements et des procédés de fabrication d’une foule de choses: voitures, sous-marins, montagnes russes, fauteuils roulants, etc.

Ce programme est offert dans plusieurs universités québécoises, les conditions d’admission, le cheminement scolaire et le nombre de stages varient légèrement d’une institution à l’autre. Pour plus de détails, consultez le site internet de l’établissement scolaire désiré.

Faits saillants

  • Il faut être membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec pour porter le titre d’ingénieur.
  • Le travail en équipe et la communication sont au cœur de la profession d’ingénieur.
  • L’expérience permet d’accéder à des postes de supervision et de gestion.

Au-delà des machines

génie mécanique Isabelle Desjardins DavidCV

  • Nom : Isabelle Desjardins-David
  • Titre : Conseillère en prévention-inspection
  • Formation : Baccalauréat en génie mécanique, École des technologies supérieures de Montréal, 2002 à 2006 et maîtrise en génie 2006 à 2010
  • Employeur au moment de l’entrevue : Commission de la santé et de la sécurité au travail
  • Dans la profession depuis : 2012

Pourquoi avez-vous choisi cette profession?
Après avoir étudié en soins infirmiers, je me suis lancée dans le programme Techniques de transformation de matériaux composites. J’ai commencé à travailler en tant que technicienne dans le domaine, mais j’ai réalisé que c’était l’emploi de mes boss qui m’intéressait. J’ai donc été à l’ÉTS pour devenir ingénieure.

Quelles sont les principales tâches d’un ingénieur?
Je fais beaucoup de soutien en prévention. Je réponds à des questions et je m’occupe de différents dossiers, dont les espaces clos, la silice et les plateformes élévatrices. Par exemple, si des inspecteurs sur le terrain ont des doutes sur une plateforme élévatrice, ils vont me contacter pour que j’élabore des normes selon les règlementations et la jurisprudence. Je vais faire une analyse du risque afin de savoir si on doit accepter une condition telle qu’elle est ou demander à l’employeur de changer ses pratiques.

Quelles qualités doit posséder un ingénieur?
Avoir des connaissances multiples afin de pouvoir avoir une vue d’ensemble. En santé et sécurité, l’être humain est toujours au cœur des interventions; ça demande d’avoir des habiletés pour défendre un point, rédiger un rapport, présenter clairement ses arguments, etc.

Quels aspects du travail préférez-vous?
Ce n’est pas routinier. J’ai beaucoup de tâches variées: je travaille sur plusieurs dossiers, je prépare des conférences, je fais de la formation pour les inspecteurs et j’offre du soutien aux enquêtes.

Quelles sont les difficultés liées à votre travail?
Ces temps-ci, parce que je travaille au gouvernement, les questions d’austérité sont moins agréables. Autrement, j’ai toujours envie de venir travailler quand je me lève le matin.

Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un qui veut devenir conseiller en prévention-inspection?
Être patient et s’impliquer dans le milieu. J’ai postulé au gouvernement pour la première fois en 2006 et j’ai eu mon travail en 2012. M’impliquer au sein de différents conseils d’administration m’a permis de me créer un bon réseau.

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