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Lancer sa petite affaire en ligne

Photo: Facebook
Annabelle Moreau - 37e Avenue

Catherine Gingras fabrique d’adorables poupées de chiffon, et Stéphanie Hébert a mis sur pied un marché en ligne de créateurs indépendants. Toutes deux veulent que leurs créations soient vues et leur travail, reconnu. Savoir se montrer est le début de la réussite.

Stéphanie Hébert était designer pour une entreprise avant de lancer Baba Souk, il y a un an. C’est après un voyage au Maroc que l’idée lui est venue: «J’ai eu envie de recréer un souk en ligne pour mettre en valeur le travail d’artistes et d’artisans indépendants d’ici et d’ailleurs. Comme ils ont parfois de la difficulté à se mettre de l’avant, et que j’avais de l’expérience, j’ai voulu en faire profiter d’autres créateurs.»
babasouk.ca

De son côté, Catherine Gingras a démarré Gamine & cie un peu malgré elle. C’est pour remercier une amie qui l’avait photographiée alors qu’elle était enceinte qu’elle décide de lui fabriquer une poupée. Et de fil en aiguille, elle en fait une autre, puis deux, puis trois… les prend en photo et les partage sur Facebook. «J’ai vu tout de suite l’intérêt des gens. On me disait que mon produit était le fun, alors je me suis lancée!»
gamine-cie.myshopify.com

Se faire voir partout
«Tu devrais aller à Dans l’oeil du dragon!» lui a proposé une amie. «J’ai pas trop réfléchi et j’ai foncé! Cette expérience m’a sortie de mon sous-sol, et plus de 3000 personnes se sont abonnées à ma page Facebook. C’est un moteur incroyable», ajoute celle qui emploie principalement les réseaux sociaux pour faire découvrir son travail.

Quant à elle, Stéphanie Hébert utilise beaucoup Pinterest pour montrer ses produits. «Comme c’est du visuel, on fait le tour plus facilement de la communauté et des gens du milieu», explique-t-elle. Elle réalise sa promotion surtout sur les réseaux sociaux, mais elle a participé l’automne dernier aux boutiques éphémères de l’Espace Pop. Là, elle a pu rencontrer sa clientèle, chose qu’il est impossible de faire avec une boutique en ligne.
popmontreal.com/fr/espace

«C’est vraiment important pour moi d’être présente aux salons. J’aime parler aux gens, j’essaie de donner une dimension humaine à ma démarche et je m’alimente de ce que les gens veulent!» – Catherine Gingras, fondatrice de Gamine & cie

Partager sa passion… et être à l’écoute
Si les poupées de Gamine & cie sont en vente en ligne et dans certaines boutiques, Catherine Gingras se fait aussi un point d’honneur d’aller dans les salons. «C’est vraiment important. J’aime parler aux gens, j’essaie de donner une dimension humaine à ma démarche et je m’alimente de ce que les gens veulent!»

Les deux entrepreneuses aiment donner une couleur particulièrement à leur travail. «Baba Souk, c’est comme une chasse aux talents, précise Stéphanie Hébert, je veux créer un marché visuellement cohérent et mettre de l’avant des produits que j’aime», ajoute-t-elle.

Se montrer, d’accord, mais pas n’importe comment: Mme Hébert apporte un soin particulier à son blogue, aux textes des articles en vente sur son site et à sa présentation. «Et je trouve que ce qui est intéressant avec la vente en ligne, c’est de savoir qui est derrière. Ça rend le truc plus humain. Je partage de l’information, mais c’est toujours ma voix, mes goûts.» Et la clientèle embarque.

Même chose pour Catherine Gingras qui explique que sa force est de discuter avec les gens. «Je suis un électron libre, j’aime parler de mes poupées, et chacune de leurs histoires est un peu mon histoire!» Passionnées, vous dites?

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