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Petit guide de réseautage pour gens timides

Photo: Métro
Catherine Martellini - 37e Avenue

On le sait, réussir sa carrière passe par la création d’un bon réseau de contacts. Or, les contacts ne sont pas la force des gens plus introvertis. Les 5 à 7, les colloques et les autres activités de réseautage sont autant d’occasions qui les font rougir. Voici quelques trucs pour timides intimidés.

1. Enfoncer le couteau dans la plaie
Un réflexe humain très fréquent consiste à éviter les situations qui vont à l’encontre de notre personnalité. Pour nous améliorer et nous dépasser, on n’a toutefois pas le choix de foncer. Ainsi, cernons ce qui nous rebute dans les événements de réseautage, puis… faisons exactement tout ce que nous n’avons pas envie de faire.

2. L’avenir appartient à ceux qui se lèvent tôt
Comme on n’a pas envie d’emblée d’assister à un événement, la tentation est grande de nous y présenter pile à l’heure ou en retard. Mais ce faisant, on se tire dans le pied. Comme tous les autres auront déjà passé l’étape des présentations et seront en mode conversation, les groupes seront déjà formés, et on aura encore plus de difficulté à faire sa place. En arrivant tôt, on aura l’occasion de discuter avec les quelques personnes présentes – ce qui est moins intimidant que de gros groupes! – et on prendra une longueur d’avance sur les autres.

3. Limiter notre envie d’indépendance
Si on arrive à un colloque et qu’on constate que plusieurs tables sont libres, ne choisissons pas celles-là. Selon Lise Cardinal, coauteure du livre Réseautage d’affaires : mode de vie, une telle attitude lancerait le message que nous attendons d’autres personnes.

Les réseaux servent à réunir des personnes de tous les horizons et de toutes les compétences. Les timides ne font pas exception.

4. Un sourire en engendre un autre
C’est une chose d’être timide, mais aidons-nous en surveillant notre non verbal? Le sourire est synonyme d’ouverture et d’accueil. Il peut aussi nous sauver dans des situations où nous ne savons pas quoi dire. Au moins, les gens auront une opinion positive de nous. Sachons également distinguer les conversations fermées des conversations ouvertes. Une bonne façon de les reconnaître consiste à observer le comportement des gens. Sont-ils placés l’un en face de l’autre et se fixent-ils sans regarder autour d’eux? Il serait préférable, dans ce cas, de ne pas nous immiscer dans leur discussion.

5. Cesser de papillonner
Ne partons pas avec l’objectif de parler à tous les gens présents. Non seulement ce ne serait pas réaliste, mais on ne prendrait pas le temps d’établir des contacts qui en vaudrait la peine. D’un autre côté, ne demeurons pas aux côtés de la personne qui nous a semblé sympathique tout au long de l’événement. Le but de notre présence à l’événement est de créer un réseau. Fixons-nous l’objectif, par exemple, de parler à au moins cinq personnes.

6. Faire valoir notre force
Les timides ont souvent une bonne capacité d’écoute. Mais encore faut-il savoir mettre cette qualité en valeur. Pour ce faire, on doit poser des questions, et pas n’importe lesquelles. Privilégions les questions ouvertes, qui donnent l’occasion à notre interlocuteur de s’épancher sur notre travail et nous donnent des munitions pour arriver à parler de nous. Comme notre force n’est pas la spontanéité, pensons à des questions à l’avance qui nous feront paraître naturel.

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