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Comment se débarrasser des tâches qu’on déteste?

Notepad with Check List Photo: Métro

Bien des médecins vous le diront, faire l’examen de la prostate d’un patient n’est pas la partie de leur travail qu’ils préfèrent! Chaque emploi comporte son lot de tâches déplaisantes qu’on repousse autant qu’on peut… mais qu’on doit finir par effectuer! Voici quelques trucs pour y parvenir plus facilement.

Une sacro-sainte liste
«Inutile de chercher, la job parfaite n’existe pas», prévient d’emblée Jon Acuff, auteur de Rescue Monday, Reinvent Your Work & Never Get Stuck, sur son blogue. Il n’y a aucun travail comportant seulement des tâches que vous aimez.»

Cela dit, pas le choix de composer avec ces tâches et de se trouver des moyens pour rendre leur exécution moins pénible et plus efficace. Jon Acuff propose de dresser d’abord la liste de toutes ces tâches, ces projets et ces activités qu’on déteste faire (grit list).

Après les avoir clairement identifiés, on note leur importance et les bénéfices qu’ils nous ont apportés une fois qu’on les a accomplis. L’auteur, pour sa part, dit qu’il déteste s’occuper de ses courriels. Mais il a constaté qu’y répondre peut lui ouvrir de nouvelles opportunités, l’aider à nouer des relations plus fortes, etc. «Je n’ai pas besoin d’aimer le faire pour passer au travers; je dois simplement le faire», affirme-t-il. Si on réalise la valeur critique de ces tâches, notre motivation augmentera.

Se débarrasser du sentiment d’obligation
L’auteur et conférencier Alain Samson propose pour sa part, sur son blogue, de transformer le sentiment d’obligation qu’on éprouve envers les tâches ou les activités déplaisantes en quelque chose de plus positif.

Selon lui, ce sentiment d’obligation a des effets secondaires : il assombrit l’humeur, donne un sentiment d’oppression et nuit à notre vision d’ensemble d’une situation.

«Arrêtez de faire comme si on vous imposait des choses, dit-il. Vous avez toujours le choix.» La différence est énorme entre penser «Je dois aller travailler» et «J’ai hâte d’aller rencontrer mes clients», ou entre «Je dois faire de l’exercice si je ne veux pas engraisser» et «J’ai envie de rester en forme.»

«En optant pour l’excellence plutôt que la médiocrité, vous vous élèverez au-dessus de la masse et aurez un impact direct sur votre univers», ajoute-t-il. Ce qui est sans contredit satisfaisant.

«[Avoir l’impression d’avancer] renforce le sentiment qu’on a de sa valeur personnelle, nous incite à accepter des défis encore plus grands et nous encourage à persévérer.» -Alain Samson, auteur et conférencier

Faire une jambette à la procrastination
Qui dit tâches plus désagréables dit aussi procrastination. Le blogue reussitepersonnelle.com propose plusieurs moyens de s’attaquer à ce problème.

On y propose entre autres d’utiliser la méthode des échéances pour se motiver à passer à l’action. «Une organisation bien définie vous évitera de perdre votre temps et augmentera de manière concrète votre efficacité», peut-on y lire.

Limiter les sources de distraction est aussi essentiel. «Il vous faut un espace de travail bien rangé et fonctionnel. Vous devrez fermer votre boîte courriel et toutes vos messageries, vous séparer physiquement de votre téléphone portable […] et vous isoler autant que faire se peut», recommande-t-on.

Satisfaction garantie
Et après tout ça, que gagne-t-on? Beaucoup de satisfaction au travail. Selon une étude effectuée par Teresa Amabile, qui a planché sur le sujet, ce sont souvent les petites victoires (28 %) qui procurent une grande satisfaction au travail. Pourquoi? «Tout simplement parce qu’[avoir le sentiment d’avancer] renforce le sentiment qu’on a de sa valeur personnelle, nous incite à accepter des défis encore plus grands et nous encourage à persévérer, explique Alain Samson.

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