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Bien s’informer pour mieux choisir sa formation courte

Archives Métro Photo: Getty Images/iStockphoto

Opter pour une formation courte afin d’accéder rapidement au marché de l’emploi peut être tentant. Même si on mise sur un programme d’études professionnelles ou collégiales lié à un domaine d’avenir, il y a toutefois certains pièges à éviter.

«L’éducation et le marché du travail, ce sont deux mondes qui ne se parlent pas nécessairement», lance Marie-Hélène Collin, conseillère en orientation chez Brisson Legris.
«Il y a une multitude de formations [qui mènent à un] DEP et à une AEC, concède-t-elle. Par contre, elles ne sont pas toutes reconnues sur le marché du travail. Il faut vraiment faire attention en arrêtant son choix.»

Bien que plusieurs formations courtes liées à des domaines d’avenir paraissent fort attrayantes, certaines professions sont destinées à des candidats possédant des études supérieures.

«Avant de se lancer, il faut vraiment faire des recherches, poser des questions à des employeurs, à des professionnels du milieu pour chercher à en savoir plus», indique Mme Collin.

Des valeurs sûres
Dans l’éventail de formations courtes offertes sur l’île de Montréal, certaines ont la cote sur le marché du travail et offrent de réels débouchés dans des secteurs d’activités en manque de main-d’œuvre qualifiée.

Par exemple, «les perspectives d’emploi dans le domaine de l’assurance sont très favorables présentement. Les formations courtes menant à des attestations d’études collégiales sont bien reconnues dans le milieu. C’est la même chose pour les programmes en informatique», dit Mme Collin.

Les détenteurs d’AEC en service de garde sont également susceptibles de trouver preneur rapidement sur le marché de l’emploi.

Du côté des DEP, des formations en voirie, en construction et dans le domaine de la santé offrent des débouchés très intéressants.

En effet, le vieillissement de la population engendre une demande de main-d’œuvre importante. Les gens qui détiennent des formations en assistance à la personne à domicile, en assistance à la personne en établissement de santé ou en santé, assistance et soins infirmiers sont particulièrement prisées dans les organismes parapublics et privés.

«Ça prend un quatrième secondaire pour faire ces DEP. Par contre, pour être engagé dans les hôpitaux, les écoles ou les CLSC, il faut avoir obtenu son diplôme d’études secondaires, indique Mme Collin. Il vaut donc mieux terminer son secondaire avant de faire ces formations pour que les perspectives d’emploi ne soient pas limitées au privé.»

Enfin, avec le rôle de plus en plus important que prennent les pharmaciens dans notre système de santé, les détenteurs de la formation DEP en assistance technique en pharmacie sont de plus en plus recherchés.

Au-delà des débouchés
Outre ces considérations, Marie-Hélène Collin met en garde ceux qui seraient tentés de choisir une formation uniquement en fonction des débouchés.

«Il y a plusieurs critères à considérer : le profil de personnalité, l’environnement de travail et le secteur dans lequel on veut évoluer, le rôle qu’on veut assumer, les intérêts, les aptitudes, les valeurs… La personne doit d’abord pouvoir identifier ce qu’elle veut faire dans la vie. Ensuite seulement, elle pourra s’orienter vers un travail dans lequel elle sera heureuse.»

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