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Quand la paix commence à l'école

«L’école a une responsabilité envers la communauté, puisque ce qui se passe entre nos murs a des répercussions sur ce qui se passe en dehors», affirme Stephanie Hérault, directrice adjointe de LaSalle Community Comprehensive High School (LCCHS). C’est pourquoi, selon elle, on doit s’efforcer de former des citoyens qui, en plus de savoir compter, sont capables de vivre en harmonie les uns avec les autres.

Il y a quatre ans, LCCHS est donc devenue la première école secondaire québécoise à adhérer à Peaceful Schools International (PSI), un organisme qui se consacre à la promotion de la paix dans le milieu scolaire. «Une accréditation PSI, ce n’est pas quelque chose qu’on doit prendre à la légère. C’est un engagement quotidien», explique Judy Grant, coordonnatrice régionale de PSI.

Collin Thomas, directeur de l’école primaire Centennial Park – qui est aussi membre de l’organisme – abonde dans le même sens. «Dans notre établissement, l’enseignement des valeurs telles que la paix et le respect d’autrui est une priorité. Cela se traduit, par exemple, par des cours d’éducation citoyenne obligatoires», indique-t-il.

L’enseignement ne suffit pas toujours
L’enseignement n’est pas toujours le meilleur moyen de sensibiliser les élèves à la violence et à ses impacts négatifs. Stephanie Hérault croit en effet qu’il est important d’impliquer directement les étudiants. À LCCHS, un programme de médiation par les pairs a donc été mis sur pied. De plus, des boîtes dans lesquelles les élèves peuvent dénoncer de façon anonyme les actes de violence dont ils sont victimes ou témoins ont été installées. «De toutes les initiatives que nous avons prises dans le cadre de PSI, ce sont celles qui ont le plus d’impact auprès des élèves», soutient Mme Hérault.

Toutefois, pour que l’engagement du milieu scolaire porte fruit, il ne faut pas négliger l’importance du soutien parental. Stephanie Hérault rappelle que c’est à la maison que la sensibilisation aux valeurs de respect et de tolérance commence. «L’école et les parents doivent travailler en équipe. C’est la seule façon d’obtenir des résultats durables», ajoute Collin Thomas.

Transformer le négatif en positif
Peaceful Schools International a été fondé en 2001 par Hetty van Gurp. C’est à la suite du décès de son fils de 14 ans, frappé par un autre élève, que cette résidente de la Nouvelle-Écosse a décidé de s’attaquer à la violence et à l’intimidation dans les écoles. Aujourd’hui, PSI regroupe plus de 300 écoles de 15 pays.

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