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Étude sur le TDAH et les antipsychotiques

TORONTO — Une étude ontarienne démontre qu’un jeune sur 20 est atteint d’un trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité et que plusieurs d’entre eux se font prescrire des antipsychotiques, même s’ils n’ont aucun autre trouble mental.

Le trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH) cause plusieurs symptômes, notamment de la difficulté à se concentrer et de l’agitation.

L’enquête de l’Institut de recherche en services de santé a révélé que près de 12 pour cent des jeunes âgés d’un à 24 ans qui ont reçu un diagnostic de TDAH se sont fait prescrire des antipsychotiques comme du Risperdal, un médicament conçu pour traiter la schizophrénie.

Un jeune sur quatre qui a pris des antipsychotiques n’avait reçu aucun autre diagnostic de trouble mental, tel que la schizophrénie ou un trouble bipolaire.

L’auteur de l’étude, le docteur Paul Kurdyak, soutient que des risques sont associés à la prise d’antipsychotiques, dont une prise de poids et l’apparition de diabète.

Il affirme que plus d’informations doivent être colligées sur les raisons pour lesquelles ces enfants et ces jeunes se font prescrire des antipsychotiques à un si jeune âge, soulignant que les avantages doivent être pondérés à la lumière des risques qu’ils encourent.

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