Soutenez

L’obésité des enfants provient à 40% des parents

Feet on scales on wooden floor Photo: Getty Images/iStockphoto

MONTRÉAL — Les enfants héritent environ 40 pour cent de leur indice de masse corporelle (IMC) de leurs parents, selon une nouvelle étude britannique.

Ce pourcentage atteint 60 pour cent chez les enfants les plus obèses, ce qui signifie que plus de la moitié de leur prédisposition à l’obésité est attribuable à des facteurs génétiques et à leur environnement familial.

Les chercheurs de l’Université du Sussex ont comparé la taille et le poids de quelque 100 000 enfants et de leurs parents provenant de six pays: les États-Unis, le Royaume-Uni, la Chine, l’Indonésie, l’Espagne et le Mexique.

Ils ont constaté qu’environ 20 pour cent de l’IMC provient de la mère et 20 pour cent du père. Ces taux sont les mêmes dans tous les pays, peu importe le niveau de développement économique ou d’industrialisation, qu’il s’agisse de pays parmi les plus (les États-Unis) ou les moins (la Chine, l’Indonésie) obèses du monde.

«L’effet parental» est le plus faible chez les enfants minces et le plus prononcé chez les enfants les plus obèses. Les enfants les plus minces ne doivent que 10 pour cent de leur IMC à leur mère et 10 pour cent à leur père, comparativement à 30 pour cent pour chaque parent pour les enfants obèses.

L’auteur de l’étude, le professeur Peter Dolton, a expliqué que les enfants de parents obèses sont donc nettement plus susceptibles d’être eux-mêmes obèses, puisque «l’effet parental» est plus que deux fois plus prononcé chez eux.

Les conclusions de cette étude sont publiées par le journal scientifique Economics and Human Biology.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.