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Cinq mythes sur la boxe

Young woman boxer with dramatic lighting Photo: Getty Images/iStockphoto

La boxe gagne de plus en plus d’adeptes. Pourtant, de nombreux mythes circulent toujours au sujet de ce sport. Métro a interrogé un spécialiste afin de remettre les pendules à l’heure.

Mythe n1: la boxe est strictement un sport de combat
Bien que certains athlètes s’entraînent en vue de participer à un championnat, la plupart des adeptes choisissent ce sport pour garder la forme, tout simplement. La boxe propose en effet un entraînement complet, car en plus de renforcer le système cardiovasculaire, elle tonifie les muscles et améliore la souplesse. «C’est aussi très ludique: le temps passe beaucoup plus rapidement en boxant qu’en s’entraînant sur des machines», affirme Éric Fafard, kinésiologue et entraîneur au Studio Locomotion.

Mythe n2: la boxe est un sport d’hommes
À l’instar de la mannequin Adriana Lima et de la chanteuse Ellie Goulding, de nombreuses femmes se sont initiées à la boxe. Selon Éric Fafard, elles sont même majoritaires au sein des cours en groupe. «Dans notre culture, l’agressivité est une caractéristique associée aux hommes. Toute leur vie, les femmes se sont donc fait dire d’être douces, gentilles, posées. Pour elles, la boxe est une forme d’autonomisation», estime le kinésiologue.

Mythe n3: la boxe fait travailler seulement le haut du corps
Il est vrai que les membres supérieurs et le tronc sont très sollicités lorsqu’on enchaîne les coups de poing, mais pendant ce temps, les jambes n’en sont pas moins actives. «Pour déjouer l’adversaire ou esquiver un coup, on doit se déplacer, sautiller, s’accroupir, faire des feintes… Et il ne faut pas oublier que la puissance de frappe est déterminée en grande partie par la qualité de notre appui au sol», souligne Éric Fafard. Voilà pourquoi les boxeurs s’entraînent aussi à la corde à sauter.

Mythe no 4: la boxe est un sport purement individuel
Quand un boxeur participe à un combat, il se retrouve tout à fait seul devant son adversaire. Il bénéficie tout de même du soutien de toute une équipe, dont fait notamment partie son entraîneur. «Il y a aussi ce qu’on appelle les partenaires de sparring. Le sparring consiste en une simulation de combat et permet à l’athlète de perfectionner ses enchaînements et de mieux se préparer au match qui l’attend. Son partenaire d’entraînement doit donc avoir atteint le niveau nécessaire pour le guider et le corriger au besoin», détaille l’entraîneur.

Mythe no 5: la boxe est un sport dangereux
«Si on exclut la dimension combat et qu’on choisit de pratiquer la boxe uniquement pour le plaisir, ce n’est pas risqué du tout», soutient Éric Fafard. On utilise même la boxe comme outil thérapeutique auprès de personnes qui souffrent de la maladie de Parkinson. «En plus de les aider à retrouver plus de motricité, ce type d’entraînement fait travailler leur mémoire, car ils doivent retenir des enchaînements de mouvements», indique M. Fafard.

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