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AVC: une découverte canadienne fort prometteuse

TORONTO – Des chercheurs canadiens ont annoncé dimanche avoir observé que le médicament NA-1 permettait de réduire de moitié le risque d’accidents vasculaires cérébraux (AVC) après une opération, au terme d’une étude menée sur des patients soignés pour des anévrismes cérébraux.

La nouvelle a été fort bien accueillie, car les propriétés neuroprotectrices de quelque 1000 médicaments ont été vainement testées jusqu’ici.

Les chercheurs avaient eux-mêmes fondé une société de biotechnologie, NoNO, pour financer leurs recherches, car l’industrie pharmaceutique a déserté ce secteur. NoNO signifie «sans oxyde de nitrite» («no nitric oxide» en anglais), en référence au radical libre produit pendant un AVC et qui endommage les tissus cérébraux.

Selon le docteur Michael Hill, un neurologue spécialisé dans le traitement des AVC à l’Institut Hotchkiss de l’université de Calgary et au programme de traitement des AVC de l’hôpital Foothills, dans la même ville, l’industrie pharmaceutique «n’ose plus» investir dans la recherche sur les AVC en raison de tout l’argent qu’elle y a perdu.

Le docteur Hill est l’auteur principal de l’article scientifique publié dans le journal Lancet Neurology, et qui décrit les découvertes de l’équipe de chercheurs.

La publication fait état de la deuxième phase de l’étude, qui représente la première étape pendant laquelle une étude peut servir à chercher des preuves du fonctionnement d’un médicament ou d’un type d’intervention.

Les essais cliniques de la deuxième phase sont cependant modestes: ils ont été menés auprès de 185 personnes seulement. Pour convaincre Santé Canada et les agences de réglementation pharmaceutique d’autres pays de mettre ce médicament sur le marché, une troisième phase, plus importante, devra être conclue avec succès.

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