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La maladie de Lyme progresse mais ne menace pas

MONTRÉAL – La maladie de Lyme est en forte progression dans le sud du Québec, particulièrement en Montérégie, mais demeure marginale et ne devrait pas restreindre les activités en plein air.

Le nombre de cas rapportés est passé d’une quarantaine en 2012 au Québec à 140 l’an dernier. La Montérégie représente plus de la moitié des cas, ceux-ci étant passés de 17 à 74 entre 2012 et 2013.

Question de remettre ces chiffres en perspective, la population de la Montérégie est de 1,5 million d’habitants.

La maladie de Lyme est transmise par la piqûre de la tique à pattes noires, qui se déplace en s’accrochant à un animal hôte dont elle se gorge de sang, principalement les chevreuils mais aussi tous les petits mammifères, les animaux domestiques et l’humain.

Cependant, la maladie n’est transmise que par cette seule variété de tiques et seulement une faible proportion — soit environ 10 pour cent — des tiques à pattes noires sont porteuses de la bactérie «Borrelia burgdorferi» qui la cause.

Les autorités de santé publique précisent de plus qu’il faut que la piqûre de la tique dure plus de 24 heures pour que la maladie soit transmise. Ainsi, le fait de retirer la tique au retour d’une activité en plein air prévient la maladie et, selon les experts, fait en sorte que l’on n’a même pas besoin de consulter un médecin.

Malgré tout, la maladie n’est pas à prendre à la légère et les autorités invitent la population à demeurer autant que possible dans les sentiers dégagés et les terrains aménagés, à utiliser un chasse-moustiques contenant du DEET et à porter des vêtements longs ainsi qu’un chapeau et des souliers fermés.

L’insecte se retrouve normalement dans les herbes hautes, les arbustes et les broussailles, dans la forêt et les terrains non entretenus ou en friche et pratiquement jamais dans les terrains entretenus ou dégagés.

La maladie de Lyme se caractérise par une importante rougeur de la peau de plus de 5 centimètres autour du lieu de la piqûre et, dans les premières semaines, peut se manifester par des symptômes tels que la fièvre, la fatigue ou des douleurs musculaires, bien que ces symptômes peuvent également être absents. Elle se traite avec des antibiotiques réguliers.

Les conséquences peuvent toutefois être plus sérieuses à plus long terme et peuvent atteindre des nerfs et causer une méningite ou des troubles du rythme cardiaque, notamment. Le patient doit alors subir des traitements antibiotiques par voie intraveineuse durant plusieurs semaines.

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