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La dépression affecte la guérison du cancer de la prostate

Les hommes qui ont vécu une dépression avant leur cancer de la prostate ont plus de risques de moins bien s’en sortir, car ils ont souvent droit à un dépistage tardif, conclut une nouvelle étude.

Selon le Dr Jim Hu, chef du service de chirurgie mini-invasive à la David Geffen School of Medicine de l’Université de la Californie, la dépression dans le combat contre le cancer de la prostate peut être lourde de conséquences, car les patients qui en ont été atteints se font dépister leur cancer plus tardivement.

En fait, les visites médicales seraient tellement axées sur la santé psychique du patient que les médecins seraient moins enclins à surveiller la santé physique, avance le chercheur.

Les hommes qui ont donc déjà souffert d’une dépression ne recevraient pas le même dépistage hâtif pour le cancer de la prostate que les autres.

Les chercheurs, dont l’étude a été publiée dans le Journal of Clinical Oncology, ajoutent que « la maladie mentale peut aussi influencer le choix du traitement et les issues du cancer de la prostate », écrit le site Top Santé.

Cette étude exigera d’autres analyses, car il s’agit de la première recherche qui découvre une relation de cause à effet entre la dépression et le cancer de la prostate.

Plus de 40 000 hommes diagnostiqués avec un cancer de la prostate ont été suivis durant cette recherche. Parmi eux, 1894 étaient dépressifs deux ans avant d’apprendre qu’ils avaient un cancer.

Crédit photo : Alexraths/Bigstock.com

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