Soutenez

L'épuisement guette les infirmières qui «aident»

MONTRÉAL – Les infirmières qui pratiquent leur métier d’abord et avant tout pour venir en aide aux autres sont plus susceptibles de souffrir d’épuisement professionnel que celles qui aiment leur travail ou leur mode de vie, démontre une étude réalisée par des chercheurs américains.

Si on prend souvent pour acquis que les infirmières sont essentiellement motivées par un désir d’aider leur prochain, les chercheurs de l’Université d’Akron ont découvert que celles dont le choix de profession a aussi été motivé par d’autres raisons la trouvent moins stressante.

Il en découle moins d’épuisement professionnel, une meilleure santé personnelle et un plus grand dévouement à l’emploi.

Les chercheurs ont également déterminé que les infirmières qui sont très motivées par le mode de vie que leur offre leur profession et par la chance d’interagir personnellement avec leurs patients sont plus satisfaites envers leur employeur et moins susceptibles de démissionner.

Ces conclusions découlent de l’analyse de sondages envoyés à quelque 700 infirmières, dont 90 pour cent étaient des femmes blanches.

Les conclusions de cette étude ont été présentées lors d’un congrès de l’American Sociological Association.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.