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Une prise de sang pour dénicher le cancer

D’ici cinq ans, 13 cancers et certaines maladies neurodégénératives pourraient être dépistés précocement, grâce à une prise de sang.

Un test sanguin développé par l’Organisation japonaise des nouvelles énergies et technologies industrielles (Nedo) pourrait faire en sorte qu’à compter de 2019, 13 sortes de cancers soient dépistés, grâce à un prélèvement sanguin.

Les cancers de l’estomac, de l’œsophage, du poumon, du foie, des voies biliaires, du pancréas, du côlon, de l’ovaire, de la prostate, de la vessie et les cancers du sein sont les plus susceptibles d’être trouvés à l’aide d’une seringue.

L’équipe asiatique croit même que le test sanguin permettrait de détecter le sarcome et les tumeurs gliales (cérébrales) et découvrir de façon précoce des maladies neurodégénératives telles que la maladie d’Alzheimer, écrit Top Santé.

Évalué à près de 80 millions de dollars canadiens, le projet scientifique tentera de découvrir des molécules « marqueurs » des cancers. Dans le corps humain, il y aurait plus de 2 500 sortes de molécules qui pourraient servir de marqueurs.

 « Cette méthode est beaucoup plus rapide que la batterie d’examens parfois lourds existant actuellement », a confié Tomomitsu Hotta président du Nedo.

En parallèle, les États-Unis et l’école de médecine de Stanford sont également sur le dossier du CAPP-Seq : un test sanguin apte à réaliser la même mission.  

Crédit photo : jarun011/Bigstock.com

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