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Le mercure touche surtout les poissons d'Atlantique Nord

Le taux de mercure est plus élevé dans l’océan Atlantique Nord que dans tout autre océan.

Les poissons vivants dans ces eaux et surtout le type « prédateur » sont les plus concernés par le mercure.

Espadons, requins, lamproies, marlins sont tous des sortes de poissons prédateurs qui sont portés à accumuler davantage de mercure dans leurs tissus, car ils sont en tête de la chaîne alimentaire marine explique Top Santé.

Un taux élevé de mercure chez les poissons peut provoquer des troubles neurologiques chez l’humain, entre autres la sclérose en plaques. C’est pourquoi on conseille de manger le moins de poissons prédateurs possible, soit de limiter sa consommation à deux fois par semaine.

L’avertissement émis par l’Agence nationale de sécurité sanitaire, de l’environnement et du travail (Anses) s’applique surtout aux femmes enceintes ou allaitant (150g/semaine) et aux enfants de moins de 30 mois (60g/semaine).

Des scientifiques de Toulouse, du Massachusetts, de l’Ohio et des Pays-Bas ont découvert que le taux de mercure aurait grimpé de 150 % dans les eaux intermédiaires et aurait triplé dans les eaux de surface de l’Atlantique Nord.

Cette augmentation importante serait le fruit de l’activité humaine en combustion pétrolière et exploitation minière depuis quelques années, révèlent les résultats publiés dans Nature.

Crédit photo : lucasantilli/Bigstock.com

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