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Hommes et femmes inégaux face au gras

Photo: Getty Images/iStockphoto

MONTRÉAL – Les cerveaux des mâles et des femelles réagissent différemment à une alimentation riche en gras, ce qui signifie que les mâles sont plus vulnérables à l’inflammation, à la maladie cardiaque et à l’obésité, conclut une étude américaine.

La docteure Deborah Clegg et ses collègues de l’Institut de recherche sur l’obésité et le diabète Cedars-Sinai ont fourni à des souris une alimentation constante correspondant à des hamburgers et des boissons gazeuses. Ils ont découvert que le cerveau des mâles s’enflammait et que leur coeur s’endommageait, tandis que les femelles demeuraient essentiellement en santé.

Des études précédentes ont établi un lien entre l’inflammation du cerveau et la suralimentation, une glycémie dangereuse et des changements aux tissus adipeux qui peuvent mener à l’obésité.

La docteure Clegg a prévenu que les effets néfastes observés chez les mâles peuvent survenir même après une très courte période de mauvaise alimentation.

Elle ajoute que ses conclusions démontrent qu’il faudra peut-être développer des approches différentes pour lutter contre l’obésité chez les hommes et chez les femmes. Si les femmes peuvent se permettre un repas gras de temps à autre, a-t-elle dit, les hommes qui sont à risque de souffrir d’obésité devront faire preuve d’une abstinence totale.

Mme Clegg veut maintenant vérifier si le même mécanisme protecteur est présent chez l’humain.

Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal médical Cell Reports.

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