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Selon un sondage, la vaccination demeure populaire

Photo: Métro

Un nouveau sondage national en lien avec la vaccination suggère que le soutien pour cet outil de prévention des infections demeure relativement élevé au pays.

Grosso modo,près de neuf répondants sur dix continuent de croire que cette piste de solution peut les protéger contre les maladies.

Cependant, certains résultats donnent à penser que l’appui à l’égard de la vaccinationest loin d’être optimal et qu’il est en train de s’estomper, selon le docteur Kumanan Wilson, un chercheur ayant étudié le phénomène du rejet des vaccins.

Ce médecin de l’Hôpital d’Ottawa a précisé que si de nouveaux reculs étaient constatés au chapitre du soutien à la vaccination, il y aurait lieu de s’inquiéter.

Il a ajouté que la tendance ne semblait pas tendre vers «la bonne direction».

Le sondage en ligne a été effectué par l’Institut Angus Reid, un groupe sans but lucratif qui a financé l’enquête. Au total, 1509 adultes canadiens ont été questionnés entre le 9 et le 11 février.

Selon l’Association de la recherche et de l’intelligence marketing, les sondages menés sur Internet ne peuvent comporter de marge d’erreur car l’échantillonnage n’est pas aléatoire et qu’il n’est donc pas nécessairement représentatif de l’ensemble de la population.

Le sondage a été rendu public à un moment où le débat sur la vaccination est particulièrement chaud à la suite de l’apparition de cas de rougeole au Québec et en Ontario. Une autre éclosion a été rapportée aux États-Unis où plusieurs personnes ont été infectées après avoir visité les parcs thématiques de Disneyland en Californie.

De manière générale, les personnes de 55 ans et plus ayant été questionnées étaient largement favorables aux vaccins et elles tendaient également à appuyer l’idée de les imposer aux enfants faisant leur entrée à l’école.

Par contre, certains adultes plus jeunes ne se rangeaient pas dans le même camp.

Par exemple, neuf pour cent des répondants de 18 à 34 ans se sont décrits comme étant contre la vaccination et 26 pour cent d’entre eux ont affirmé qu’ils peinaient à se positionner par rapport à cet enjeu.

Chez les 35 à 54 ans, la proportion des opposants était de cinq pour cent et le taux de gens ambivalents était de 16 pour cent.

Ces statistiques en font sourciller plusieurs car les personnes appartenant à ces deux dernières catégories sont les plus susceptibles d’avoir des enfants et de devoir décider de les faire vacciner ou non.

Malgré tout, la vice-présidente de l’Institut Angus Reid, Shachi Kurl, considère que les résultats sont largement positifs.

«Ce qui a été découvert, c’est que les Canadiens affirment, dans une forte proportion, que les vaccins sont efficaces pour prévenir les maladies», a souligné Mme Kurl.

En tout, 88 pour cent des répondants ont indiqué qu’à leurs yeux, la vaccination permet de prévenir les maladies sur une base individuelle et 86 pour cent d’entre eux ont mentionné qu’elle a le même effet à l’échelle de la communauté.

De plus, 83 pour cent des parents sondés ont dit qu’ils feraient certainement vacciner leur progéniture.

Ce taux ne serait cependant pas suffisant pour maintenir l’immunité grégaire, ce qui correspond audegré de protection nécessaire pour empêcher des maladies comme la rougeole, les oreillons et la varicelle de circuler au sein de la population.

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