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Manger des fruits et légumes à l’adolescence réduirait le risque de cancer du sein de 24%

L'étude révèle que pour 10 grammes supplémentaires de fibres par jour au début de l'âge adulte, le risque de cancer du sein baisse de 13%. Photo: ©Dasha Petrenko/shutterstock.com

Des chercheurs américains suggèrent aux adolescentes et aux jeunes femmes de consommer beaucoup de fibres, dont les fruits et légumes, pour réduire le risque de développer un cancer du sein à la pré-ménopause.

C’est la première fois qu’une étude aussi vaste est réalisée pour étudier le lien entre un régime riche en fibres et le développement du cancer du sein.

Le résultat de ces travaux devrait faire réfléchir les jeunes femmes quant à la composition de leur assiette en leur faisant prendre conscience de «l’importance d’inclure des fruits et légumes dans leur alimentation», soulignent les spécialistes.

Plus on consomme des fruits et légumes à l’adolescence plus le risque de développer un cancer du sein s’amenuise. Les chercheurs expliquent cette incidence par l’effet des fibres sur le taux d’œstrogènes. Elles ont tendance à faire baisser ce taux, fortement impliqué dans le développement du cancer du sein.

Maryam Farvid et ses collègues de la Harvard Chan School se sont particulièrement intéressés à l’adolescence, une période de la vie où les facteurs de risque se définissent.

À partir de 1991, 90.534 femmes, âgées de 27 à 44 ans, ont été suivies. Elles ont répondu à des questionnaires sur leurs habitudes alimentaires tous les quatre ans avec un focus sur leur consommation quand elles étaient à l’université. Ces informations ont été complétées par d’autres critères comme l’indice de masse corporel, les antécédents familiaux en matière de cancer du sein, la race, le déroulement des règles, la consommation d’alcool, etc.

D’après les résultats, les jeunes femmes qui intégraient des fibres dans leur menu, présentaient un risque 12 à 19% (selon leur apport) moins élevé d’être exposée à un cancer du sein que les femmes qui en consommaient peu, voire pas du tout. L’étude montre que le bénéfice est encore plus grand lorsque les femmes ont pris ces habitudes alimentaires dès l’adolescence: un apport élevé à cette période de la vie réduit de 16% le risque et ce bénéfice grimpe à 24% avant la ménopause.

Et chaque prise quotidienne supplémentaire, aussi insignifiante peut-elle paraître, comme une pomme et deux tranches de pain complet ou encore une demi-tasse de haricots rouges et de chou-fleur change la donne : l’étude révèle que pour 10 grammes supplémentaires de fibres par jour au début de l’ âge adulte, le risque de cancer du sein baisse de 13%.

Les aliments les plus riches en fibres sont les haricots rouges, les lentilles, les céréales complètes, les fruits et les légumes verts.

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