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La sextorsion, le lovescam, vous connaissez?

Photo: ©Depositphotos

Malgré toutes les campagnes de sensibilisation, l’extorsion a toujours son lot de victimes chaque année. C’est pourquoi la Sûreté du Québec (SQ) tient à rappeler les différents types de crime sur l’internet incluant les malheureux classiques gestes d’extorsions.

Sextortion
Rien de plus tordu que la sextortion. Ce geste qui fait parfois le chou gras des médias s’accomplit en convainquant une victime à simuler ou reproduire des actes sexuels devant une caméra liée directement à l’internet. La crapule, qui sauvegarde une copie de la retransmission, menace après coup la victime en lui demandant une somme d’argent. Si la victime n’obtempère pas, il menace celle-ci de divulguer les images.

Lovescam
Méthode répandue qui consiste à feindre des sentiments amoureux envers une victime qui habite le Québec alors que le suspect n’habite pas la province, le pays ou le continent. La victime pourrait se laisser tenter de livrer son numéro de carte de crédit ou encore de l’information. Les conséquences peuvent être lourdes.

Fraude des grands-parents
Le fraudeur se fera passer pour le petit-fils, ou la petite-fille, de grands-parents expliquant qu’il a besoin de leur aide financière pour le sortir d’une fâcheuse situation, généralement hors du pays. Les raisons évoquées peuvent être de la détention dans une prison, victime d’un attentat ou d’un enlèvement, un vol d’auto, les raisons sont multiples. Pourquoi ne pas prendre le temps de joindre leurs parents pour confirmer le tout?

L’héritage
Soulignons qu’il n’est pas rare de voir certaines de ces extorsions s’appliquer par le biais de courriel. Vous avez un grand-oncle, chef d’une tribu millénaire en Afrique, dont vos parents n’ont jamais daigné dire un mot? Pourquoi? Il y a de bonnes raisons. Et maintenant, la succession vous a joint et confie que vous avez 36 000 000$ dans un coffre-fort blindé à la banque de Chamumnanga au Zimbabwe. Rappelez-vous que, pour toucher l’énorme somme, vous devrez toujours envoyer de l’argent. Et vous ne verrez jamais la couleur de l’autre.

La SQ remarque qu’il est important de ne «pas verser les sommes exigées. Les victimes qui tombent dans ces pièges, tendus par le crime organisé, ne sont pas seules à se faire avoir, mais elles peuvent contribuer à freiner ces actes en les signalant dans les meilleurs délais et en refusant de payer.»

Si la victime se croit arnaquée, elle doit immédiatement mettre un terme à toutes les conversations ou contact avec le suspect. Garder une preuve des méfaits (heure, URL, courriel, etc.) et signaler les policiers est un geste prioritaire. «Si ces faits ont eu lieu via un réseau social, elle doit également en avertir l’administrateur.»

En guise de conclusion, la SQ demande d’être vigilant autant pour soi que pour les membres de la famille qui naviguent sur les réseaux sociaux «afin d’éviter cette forme de criminalité.»

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