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Les sites de fausses nouvelles n’auront plus accès aux publicités de Google

MOUNTAIN VIEW, CA - MAY 4: Google's headquarters in Mountain View, California is shown in this photo on May 4, 2004. Google Inc., the world's No. 1 Web search provider, filed with U.S. regulators on April 29, 2004 to become a publicly listed company and sell as much as $2.7 billion in stock in a widely expected initial public offering. (Photo by David Paul Morris/Getty Images) Photo: Getty Images

La compagnie mère de Google, Alphabet, a annoncé lundi qu’elle prévoit empêcher les sites de fausses nouvelles d’utiliser leur application de vente de publicités AdSense.

La politique de Google sera donc mise à jour pour empêcher de placer des publicités Google sur des pages qui «dénaturent, déforment ou dissimulent des informations sur l’éditeur, le contenu ou la mission première d’un site», a indiqué Google à TC Media. Cela inclut les sites qui diffusent de fausses nouvelles, a-t-on précisé. Plusieurs de ces sites tirent des revenus importants des publicités de Google AdSense, qui sont vendues selon le principe du coût par clic.

Le géant de l’information a dit que le bannissement des sites serait basé sur les même critères que ceux auxquels sont soumis les annonceurs. Dans les conditions d’utilisation d’AdSense on peut lire qu’il est interdit de faire des publicités qui représentent l’annonceur, les produits ou les services «d’une manière qui n’est pas exacte, réaliste et véridique».

Dimanche, la compagnie de technologies de l’information a été mise dans l’embarras quand une fausse nouvelle, publiée par un blogue politique de droite, était dans les premiers résultats dans le moteur de recherche Actualités de Google. Cet article indiquait que Donald Trump avait obtenu le plus de votes lors de l’élection du 8 novembre, ce qui est erroné, même s’il a remporté le scrutin.

La propagation de fausses nouvelles a été identifiée comme un enjeu majeur par plusieurs personnes à la suite de la campagne électorale américaine.

Alphabet précise avoir commencé à travailler sur sa nouvelle politique avant cette élection. Ces modifications visent aussi les sites de pornographie et ceux avec du contenu très violent.

Par ailleurs, le président de Facebook, Mark Zuckerberg, a publié un message dimanche dans lequel il dit que les fausses informations ne représentent que 1% du contenu publié sur son réseau social et qu’il est «très peu probable» que cela ait eu une influence sur le résultat de l’élection présidentielle américaine. Il a ajouté qu’identifier «la vérité» était très compliqué, mais que des actions pour prévenir la propagation de canulars.

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