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Le corps humain : la future batterie de nos appareils connectés?

Une équipe de chercheurs du Korea Advanced Institute of Science and Technology (KAIST) pourrait bien avoir réussi à répondre à l’un des plus gros inconvénients des gadgets électroniques portatifs : la courte durée de vie de leurs batteries.

Même les plus grands amateurs des Google Glass se plaignent du fait qu’en utilisant la caméra de leurs lunettes, ils doivent les recharger au mieux toutes les deux heures.

De même, la première génération de montres connectées signées Samsung a essuyé le même genre de critiques, leur autonomie n’atteignant pas une journée entière.

Cependant l’équipe du KAIST sud-coréen, menée par le professeur Byung Jin Cho, pense avoir trouvé une solution bien plus révolutionnaire qu’un gros sac à dos rempli de piles au lithium-ion. Ils ont développé une bandelette conçue à partir de tissu de verre qui, une fois collée sur la peau comme un pansement, produit de l’électricité à partir de la différence de température entre la surface de la peau et l’air ambiant.

Cette bandelette légère et souple peut épouser la forme du poignet ou même d’un doigt sans perte de performance, c’est en somme un tout petit générateur thermoélectrique.

À propos de cette nouveauté, le professeur Byung Jin Cho a confié : « Notre technologie présente comment fabriquer simplement un générateur thermoélectrique très souple, léger et ultra-performant. Nous nous attendons à ce que cette technologie trouve de plus amples applications dans des systèmes à l’échelle supérieure, comme les automobiles, les usines, les avions et les vaisseaux où l’on gâche une grande quantité d’énergie thermique ».

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