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La marque montréalaise Slak se renouvelle, mais reste ultralocale

La campagne printemps-été 2017 de Slak a été photographiée à Montréal. Photo: Collaboration spéciale

Il y a de ces petites marques locales qui perdurent malgré les hauts et les bas du commerce de détail. Slak, fondée à Québec par la créatrice Mélanie Duhaime il y a plus de 20 ans, est de celles-là. Virée à l’atelier-boutique, installé à Villeray depuis une douzaine d’années.

La campagne printemps-été 2017 de Slak a été photographiée à Montréal.

Planchers de bois patinés par le temps, murs blancs et vêtements colorés: l’atelier-boutique Slak correspond bien à l’image qu’on se fait d’un tel lieu, si ce n’est l’aire ouverte qui laisse voir à l’œuvre les trois créatrices de mode qui dirigent la griffe montréalaise d’adoption en plus d’en produire tous les vêtements sur place.

 

En ouvrant les vitrines sur leurs espaces de travail, Mélanie Duhaime et ses collaboratrices, Sarah Francœur et Joanne Runeckles, sont conscientes d’attirer les regards. Et c’est bien un peu ce qu’elles voulaient aussi mettre en évidence en rafraîchissant leur image de marque cette année : le côté amical, voire familial, de l’entreprise.

«On veut aussi mettre l’accent sur notre service à la clientèle, précise Joanne Runeckles. On est l’écoute. On est là même pour le client qui vient juste jaser après sa journée de travail!»

Même si chaque collection est unique, la coupe de la robe Vitalité revient depuis quelques saisons.

Slak avait pignon sur la rue Villeray bien avant que le quartier se peuple d’autant de jeunes professionnels et de petites familles. Il y a déjà une douzaine d’années, la designer Mélanie Duhaime ouvrait son atelier-boutique dans l’ancien local d’un marchand de glaces. «Aujourd’hui, le quartier est beaucoup plus vivant», remarque-t-elle.

La marque aussi a changé, souligne celle qui travaille désormais en trio. Ce printemps, Slak a inauguré sa première boutique en ligne, en plus de lancer une série d’événements culturels organisés à la boutique chaque mois.

«On a voulu donner la parole aux femmes», indique Sarah Francœur. À surveiller en août: une exposition à propos d’un projet de francisation et d’insertion mené par l’association Au jardin des familles. D’autres événements seront annoncés prochainement.

La boutique de la rue Villeray est ouverte sur l’atelier où travaillent les designers.

Les trois designers collaborent ensemble. Tout est donc validé à trois, puis chacune développe quelques modèles en gardant en tête que chaque vêtement doit correspondre à des standards de confort et de polyvalence qui caractérisent la griffe depuis ses débuts. «On ne part pas d’un moodboard, mais bien du modèle, illustre Joanne Runeckles. Le fit est le plus important.»

Pour les 375 ans de Montréal, Métro met en lumière des marques d’ici plus ou moins connues qui ont marqué la mode montréalaise à leur façon.

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