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Andreya Triana, le succès comme destin

Photo: collaboration spéciale

Les leçons de la vie, voilà la clé du look et des compositions de la pétillante Andreya Triana. La chanteuse britannique nous parle notamment de son style si particulier.

Andreya Triana a tout pour séduire. Ses chansons pleines d’âme, ses audacieuses tenues colorées et sa grande affabilité sont irrésistibles. Et la jeune femme a même une histoire triste à raconter. (Mais la native de Londres n’a pas besoin de ça pour toucher le cœur du public.) La jeune femme dans la vingtaine a déjà collaboré avec Simon Green – alias Bonobo –, qui a réalisé son premier album, Lost Where I Belong, et avec Flying Lotus et M. Scruff.

Elle est tout le contraire de la starlette assoiffée de gloire. «La perspective d’obtenir un succès et d’être célèbre durant deux minutes est pour moi le pire des cauchemars. J’essaie de faire carrière», affirme l’artiste, qui travaille actuellement à son deuxième album.

Votre look, à l’instar de vos chansons, est très fort. De quelle façon les imprimés voyants et les colliers de style tribal vous représentent-ils?
Mes origines sont multiples – je suis de descendance caribéenne, trinidadienne et anglaise. Donc, selon moi, les imprimés spectaculaires et les bijoux d’inspiration traditionnelle illustrent mes racines. Cela évoque aussi l’endroit où je vis aujourd’hui – le quartier de Stoke Newington, dans l’est de Londres. Bref, c’est le résultat de diverses influences culturelles.

Avec les imprimés, les vestons et les pantalons, vous vous êtes composé des costumes de scène. Pourquoi adopter un personnage aussi spectaculaire?
J’ai toujours dit que je ne ferais jamais un spectacle dans des vêtements que j’aurais portés toute la journée. Et je pense qu’Elton John est dans le vrai quand il dit qu’être sur scène est une situation particulière, et qu’on est privilégié que les gens se soient déplacés pour nous écouter – il s’agit donc de faire un effort.

C’est une façon très traditionnelle de faire que de s’habiller pour une occasion, non?
En effet, mais j’aime ça. Cela me confère un certain équilibre et me donne l’impression d’être prête avant un concert. C’est un peu comme une préparation mentale.

Vous mettez souvent des fleurs dans vos cheveux. Comment peut-on vous imiter sans avoir l’air d’une demoiselle d’honneur ou d’une hippie des années 1960?
Plantez-les dans vos cheveux et espérez que cela vous fasse bien – c’est tout ce que vous avez à faire! (Rires)

Que faites-vous encore pour vous préparer avant un concert?
Je bois toujours un verre de vin rouge. Durant certaines périodes, j’écoute aussi une chanson avant de montrer sur scène – longtemps, ç’a été On a Mission, de Katy B.

Avez-vous déjà exagéré sur le vin avant un spectacle?
Oui, il y a quelques années. (Rires) Mais j’ai eu ma leçon, Dieu merci! À cette époque, j’étais étudiante à Leeds, et la chanteuse de mon ancien groupe s’était désistée à la dernière minute, alors on m’avait demandé de la remplacer. Je ne voulais vraiment pas me produire sur scène ce soir-là et j’ai fini par boire toute une bouteille de vin. J’avais l’air d’une banshee qui battait des bras en tenant un tambourin.

On sent que, pour vous, vos chansons sont très personnelles. Comment vos admirateurs les interprètent-ils?
Eh bien, je peux vous raconter une anecdote liée à Daydreamers. Une fille est venue me voir un jour après un concert et m’a dit en parlant de cette chanson: «Ouais, je peux facilement imaginer ce que vit cette femme dans un club de danseuses à la fin de sa journée de travail.»

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