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David Gandy et l’élégance anglaise à nu

Photo: collaboration spéciale
Elodie Noël - Metro World News

L’Adonis des temps modernes David Gandy discute avec Métro de sa première collection de sous-vêtements, de son admiratrice J-Lo et de sa fierté d’être Britannique.

Bien qu’il boucle une tournée promotionnelle qui, de Londres, l’a conduit à Dublin, Hong Kong et Paris, David Gandy ne semble pas souffrir du décalage horaire. Celui que certains appellent le «supermodèle masculin» a l’air aussi pimpant que sa nouvelle collection de sous-vêtements et de vêtements de nuit David Gandy for Autograph, produite pour Marks & Spencer. Il est difficile de ne pas donner dans la chick lit quand on tente de décrire la beauté de ce Britannique de 34 ans, et je pense bien que je n’y couperai pas: il est là dans un veston croisé à fines rayures bien ajusté, portant une chemise bleu clair dont les deux derniers boutons sont défaits (oh oui, il bat le Mark Darcy de Colin Firth), et ses yeux bleu azur sont à ce point fascinants qu’ils retiennent prisonnier quiconque le regarde. Et puis, il y a les photos de lui en petite tenue qui tapissent la chambre de l’hôtel parisien où nous nous rencontrons. Où une fille doit-elle poser le regard?

Vous n’êtes pas seulement le porte-parole de cette collection de sous-vêtements, vous avez également participé à sa création. De quelle façon exactement?
Il s’agit de la première chose à laquelle j’associe mon nom – j’ai participé à la définition du style de la collection et beaucoup collaboré à l’ensemble du travail. Avec M&S, je me suis toujours impliqué sur le plan de la création, notamment au cours des séances de photos destinées aux campagnes publicitaires. Donc, d’emblée, je leur ai dit ce que je voulais: une collection de produits haut de gamme, fabriqués à partir d’excellents matériaux, mais à un prix tout de même abordable – j’ai été intraitable sur ce point. J’ai eu mon mot à dire sur l’emballage, les matériaux, les tailles, etc. Je n’ai pas simplement signé le travail d’un autre.

Pourquoi avez-vous décidé de concevoir des sous-vêtements?
Je suis bien connu pour la campagne que j’ai faite en 2006 pour le parfum Light Blue de Dolce & Gabbana, et j’ai reçu de nombreuses offres de diverses marques pour associer mon nom à des sous-vêtements – qui est une branche considérable et très lucrative des vêtements pour hommes. Mais ma collection ne se réduit pas aux sous-vêtements; on y trouve aussi des vêtements de nuit. De plus, des produits en cachemire sont également offerts depuis peu. Enfin, dès que je rentre à Londres, nous allons nous atteler à la collection de printemps, car l’accueil réservé aux produits de la collection David Gandy for Autograph est très favorable.

Que peut-on trouver dans votre tiroir de sous-vêtements?
J’ai fait un grand ménage, et tout ce qui s’y trouve aujourd’hui, ce sont des sous-vêtements de ma collection – je ne blague pas! Je me suis consacré à ce projet durant des mois et j’ai voulu essayer tous les sous-vêtements moi-même. De façon générale, je reviens toujours au style hipster, qui est à mi-chemin entre le boxer et le slip.

Pensez-vous qu’il y aura plus d’hommes à acheter les produits de votre collection ou plus de femmes?
(Rires) Jusqu’ici, je pense que c’est un mélange des deux. De nombreuses femmes achètent des sous-vêtements pour leur mari ou leur copain, mais nous savons aussi que les femmes achètent des robes de chambre et certains des t-shirts de la collection pour elles, ce que je trouve formidable. Je crois en outre que les hommes s’accordent aujourd’hui davantage de temps pour choisir leurs propres vêtements.

Que voulez-vous dire quand vous affirmez être «un avocat du caractère britannique»?
Selon moi, c’est une question d’héritage. En Grande-Bretagne, la tradition du tailleur commence sur Savile Row [NDLR: rue de Londres]: à l’origine, c’est de là que provenaient les ensembles faits sur mesure. Dans ma collection, j’ai intégré un peu de pied-de-poule et c’est ce motif qui la distingue, car il faut savoir que nous n’avons pas, à dessein, de stratégie de marque. C’est très discret et élégant, et pour moi, cela constitue un lien avec la tradition britannique de la confection sur mesure. Je suis très fier d’être Britannique et j’essaie d’exprimer mon caractère britannique dans tout ce que fais.

Jennifer Lopez a dit de vous que vous êtes «presque parfait». Quelle impression cela vous fait de plaire à J-Lo?
Je suis flatté, mais si elle passait davantage de temps avec moi, peut-être lui plairais-je un peu moins.

Gandy sous-vêtements
Le mannequin David Gandy dans un slip de sa collection David Gandy for Autograph / collaboration spéciale

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