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Birchbox: la beauté en boîte

Photo: Métro

Un coffret livré à domicile chaque mois comprenant des formats d’essai de produits de beauté chouchous, voire d’étiquettes rares ou exclusives: les concepts comme Glossybox, accessibles par abonnement, ont d’une certaine façon réinventé la manière de consommer. C’est maintenant au tour du géant new-yorkais Birchbox de traverser la frontière et de tenter de séduire les beautistas canadiennes.

Le mantra «try, learn, buy», qui résume à lui seul l’essence de Birchbox depuis 2010, reste au cœur de l’affaire. «Nous nous sommes demandé comment créer la meilleure expérience client possible sur l’internet, a expliqué la cofondatrice, Katia Beauchamp, rencontrée à Paris l’année dernière. Les consommateurs veulent sentir et toucher les produits avant de les acheter, chose qu’il est impossible de faire en ligne.»

Pour 10$ par mois, les membres reçoivent un coffret de cinq miniatures personnalisé d’après un questionnaire rempli au moment de l’inscription. La beauté de la chose, c’est que tous ces cosmétiques sont également en vente dans la boutique en ligne, pour celles qui en seraient devenues accros.

Birchbox compte aujourd’hui des centaines de milliers de membres en Amérique du Nord et en Europe, dont 50% feraient ensuite leurs emplettes sur le site, estime Mme Beauchamp.

L’expansion de l’entreprise américaine au Canada, en passant par la France, l’Espagne et le Royaume-Uni, illustre la popularité des coffrets beauté partout dans le monde. «À peine sept mois après nos débuts, nous avions atteint l’objectif que nous voulions avoir atteint après cinq ans», témoigne Mme Beauchamp.

Birchbox

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