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P.K. Subban: «Le style, une question de personnalité»

Photo: Shayne Laverdière/collaboration spéciale

Le numéro 76 du Canadien de Montréal, P.K. Subban, pose en compagnie de ses deux frères et de leur père dans la plus récente campagne de la chaîne montréalaise RW&Co, officiellement lancée le 14 septembre. Métro en a profité pour jaser de mode et de style avec le défenseur vedette.

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Griffintown, fin juillet. Le clan Subban est réuni à Mont­réal à deux pas du Centre Bell, mais il n’est pas question de hockey ce jour-là. Autour de P.K., Malcolm, Jordan et Karl Subban s’affairent une maquilleuse, deux habilleuses, un vidéaste, un photographe et ses assistants. Tout est fin prêt pour immortaliser la complicité qui unit les trois hockeyeurs professionnels et leur père, très chics dans leurs complets RW&Co.

Jordan subban

Les clichés qui s’affichent à l’écran sont prometteurs. Sur le plateau, les rires fusent. Adversaires sur la glace, les frères Subban sont loin d’afficher leur rivalité sous les flashs du photographe Shayne Laverdière. «C’était une belle expérience, a souligné le défenseur du Canadien. Nous avons eu beaucoup de plaisir.»

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Rencontré entre deux poses en fin de séance, P.K. Subban a partagé avec Métro, en entrevue exclusive, ses impressions sur la journée qu’il venait de vivre. Extraits choisis.

Ce n’est pas la première fois que vous vous prêtez au jeu de la séance photo mode. Vous semblez aussi à l’aise devant l’objectif qu’en avantage numérique devant le filet adverse…
Vous savez quoi? Je n’ai pas l’impression de travailler! Je suis passionné de mode, et ce qui m’a sans doute le plus emballé aujourd’hui, ç’a été de découvrir les complets choisis pour moi ce matin. Ils sont vraiment bien!

Comme plusieurs autres joueurs de la LNH (Brandon Prust, Sidney Crosby et Patrice Bergeron, pour ne nommer que ceux-là), vous êtes un habitué des complets sur mesure de la griffe montréalaise haut de gamme Sartorialto. Que pensez-vous de la collection de RW&Co?
Tout dépend de ce que vous recherchez. RW&Co a créé une collection à bon prix, tout indiquée pour ceux qui veulent acheter leur premier complet, que ce soit pour un entretien d’embauche ou toute autre occasion. On imagine qu’il faut dépenser des milliers de dollars pour un complet qui fait bien et qui donne une allure professionnelle, mais ce n’est pas le cas.

Vous vous y connaissez en complets, puisque vous avez l’obligation d’en porter dans vos apparitions officielles en tant que hockeyeur. Quelles sont les caractéristiques d’un bon complet?
Selon moi, outre la qualité du complet et des matériaux, c’est l’ajustement qui importe. Ça vaut la peine de trouver un bon tailleur pour s’assurer que les vêtements tombent correctement. D’ailleurs, un complet bien ajusté est toujours confortable! Un complet trop grand aussi… mais ça ne paraît tout simplement pas bien.

Vous êtes reconnu pour vos goûts vestimentaires pour le moins colorés…
Je ne cherche pas à me faire remarquer. Évidemment, c’est toujours flatteur d’être complimenté pour son style, mais je porte d’abord et avant tout des vêtements dans lesquels je me sens bien. Chacun a son propre style. Les gens peuvent vous complimenter ou vous critiquer, mais le plus important, c’est de rester soi-même. Ma personnalité me permet peut-être de porter des choses que la plupart des gens ne voudraient pas porter, mais c’est ce que j’aime. Le style est une question de personnalité.

«Ma pièce de tous les jours favorite, c’est sans contredit les sous-vêtements. J’ai d’ailleurs investi dans des modèles extrêmement confortables… Après tout, c’est la seule chose que je porte jour après jour, et on ne peut aller nulle part sans sous-vêtements!»

Il est de notoriété publique que Sean Avery a réalisé un stage au magazine Vogue pendant l’été 2008. Partagez-vous cette passion pour la mode avec d’autres joueurs de hockey?
Je sais que [le gardien de but] Henrik Lundqvist est tout aussi passionné de mode que moi. J’ignore s’il y en a d’autres, mais je les encourage à le montrer.

Vous avez été aperçu à la Semaine de mode de Montréal en 2013 au défilé de Helmer…
C’était une expérience incroyable! Encore aujourd’hui, je regrette de ne pas avoir acheté un des sacs qui avaient été présentés durant le défilé. Je rêve aussi d’assister à un défilé de la New York Fashion Week, mais c’est impossible. En septembre, elle se déroule en même temps que notre camp d’entraînement.

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Jordan Subban sur les traces de P.K.

Jordan subbanSi P.K. Subban avait déjà participé à des séances photo, notamment pour Elle Québec et Diary of a Social Gal, c’était une première pour les autres membres de sa famille. «Ce n’était certainement pas du travail pour nous, affirme néanmoins le jeune Jordan, 20 ans, recrue des Canucks de Vancouver. Que du plaisir!»

Le cadet avoue partager l’intérêt de son aîné pour la mode et semble déjà prêt à suivre ses traces. Il fallait le voir porter avec panache son panama de feutre noir!

Malcolm, pour sa part, sort un peu du lot: le gardien des Bruins de Boston finit par avouer à Métro qu’il est loin de se passionner pour les vêtements. «Reste que c’est lui le plus désordonné de nous trois», rigole Jordan. Il paraît que, ado, sa penderie était un réel fouillis, selon son petit frère. L’histoire ne dit pas si c’est toujours le cas aujourd’hui!

 

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