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Bataille entre le Bien et le Mal à Isla Mujeres

Photo: Getty Images/iStockphoto

Rejoindre Isla Mujeres (L’île des Femmes), au Mexique, nécessite 4h50 de vol jusqu’à Cancun, puis 25 minutes de taxi, et finalement 20 minutes de traversier. Notre Steven Guilbeault intérieur nous souligne que cela représente quand même plus de 1,1 tonne de Co2 par passager A/R. Or, pour ne pas aggraver la situation environnementale, chaque terrien ne devrait pas émettre plus de 2 tonnes de Co2 par an. Donc un tel voyage grugerait notre capital environnemental annuel de 50%.

Mais on a plutôt décidé d’écouter notre intuition, qui nous souffle que l’hiver a été rude et que la famille a besoin de recharger les batteries. Satan: 1 – Dieu: 0.

Le nom «d’île des Femmes» prend toute sa signification à Playa Norte. En effet, outre son fin sable blanc et ses eaux turquoises, la 7e plus belle plage du monde (selon Tripadvisor) se distingue par son fort taux de popotins galbés (la mode ici est aux maillots tanga). Satan: 2 – Dieu: 0.

 

Pour expier vos péchés, courrez vous racheter au sympathique (et kitch) cimetière municipal situé à deux pas. Ou alors, en encourageant financièrement le vendeur de Jésus crucifiés qui ère le long de la rue piétonne. Satan: 2 – Dieu: 1.

 

Allez, c’est l’heure de se sustenter. Si comme nous, vous êtes fâché avec la gastronomie mexicaine, on vous conseille la rosticeria La Mexicana et ses poulets rôtis. Ou alors, La Lomita et ses enchiladas aux crevettes. Vous ne trouverez pas là-bas de quoi épater vos amis foodies d’Instagram, mais au moins : 1-vous n’aurez pas trop allégé votre portefeuille, 2-ni péché par gourmandise. Satan: 2 – Dieu: 2.

 


Pour parcourir l’île qui s’étire sur 8 km, on vous recommande l’option feignante de louer une voiturette de golf (Satan: 3 – Dieu: 2). Arrêtez-vous et relaxez à Parque de los Suenos qui offre gratuitement accès à ses toboggans aquatiques, à ses chaises longues, à sa vue magnifique et à ses paddle surf, si l’on mange sur place.

 


Histoire de ne pas définitivement fâcher notre Steven Guilbeault intérieur, on opte pour la visite de la ferme à tortues (10 000 bébés relâchés en 2015) au lieu du parc de dauphins qui a mauvaise réputation. Satan: 3 – Dieu: 3, match nul pas de prolongation.

 

 

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