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Nouveaux forfaits découvertes dans les Cantons de l’Est

Photo: collaboration spéciale

Apprendre ce que cache la robe d’un cépage et à la fois découvrir tout le travail derrière la production de lavande: le vignoble de l’Orpailleur, dans les Cantons de l’Est, s’associe à d’autres producteurs locaux pour offrir huit nouveaux forfaits diversifiés de découvertes agrotouristiques.

Ce genre de partenariat n’est pas totalement nouveau pour Charles-Henri de Coussergues, copropriétaire de l’Orpailleur, puisque son vignoble se retrouve dans plusieurs réseaux, notamment celui de la Route des vins de Brome-Missisquoi. Avec ces nouveaux forfaits, celui qui est également président de l’Association des vignerons du Québec cherche à ratisser plus large pour répondre à la demande de sa clientèle toujours plus avide d’aller à la rencontre de l’artisan. «On joue un peu le rôle de bureau d’information touristique. Les gens nous demandent souvent quand ils viennent nous visiter ce qu’ils pourraient voir d’autre, explique le vigneron, qui conseillait déjà à ses clients de passer par les entreprises auxquelles il s’est associé pour ces nouveaux forfaits. On se rend compte, avec les années, que les gens veulent avoir de plus en plus de références autres que des informations trouvées sur un dépliant touristique.»

Les touristes gourmands pourront désormais bénéficier d’escomptes de 15 à 35% sur les prix réguliers. Les forfaits, sous forme de duos de visites, qui comprennent tous celle de l’Orpailleur, peuvent être complétés en un ou deux jours. Les découvertes vont de la bière de la brasserie Dunham au cidre du domaine Pinnacle, en passant par des randonnées en vélo volant, question de mieux embrasser le paysage. Pour cette première année, huit partenaires ont été retenus par le vignoble de l’Orpailleur. «Mais on aurait pu en prendre 25!» ajoute son copropriétaire.

Le président de l’Association des vignerons du Québec se réjouit du climat de collaboration qui règne entre les producteurs de la région, à l’image de ce nouveau projet. «Certains sont surpris qu’on encourage d’autres entreprises qu’on pourrait considérer comme des compétiteurs», fait remarquer le Français d’origine, qui a élu domicile à Dunham il y a plus de 30 ans. Deux autres vignobles figurent dans les circuits proposés. «Tout le monde, tant dans les Cantons de l’Est qu’au niveau provincial, est conscient que notre compétiteur, ce n’est pas le vigneron qui est de l’autre côté de la route, mais le monde entier, souligne-t-il. La SAQ vend des vins de partout dans le monde, donc on a intérêt à se démarquer par le travail qu’on fait et par l’image qu’on véhicule.»

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Déjà en 1982, Charles-Henri de Coussergues démarrait son entreprise avec la volonté de faire de l’agrotourisme. Région «bucolique» parmi les plus chaudes au Québec, aujourd’hui riche en viticulteurs, les Cantons de l’Est apparaissaient comme un emplacement tout désigné. «Quand j’ai commencé l’Orpailleur, il y a 32 ans, le mot “agrotourisme” n’était pas aussi connu qu’aujourd’hui. Il y avait le “cueillez-le vous-même” pour les fraises et les pommes par exemple, mais pas beaucoup plus, raconte le vigneron. Moi, j’y ai cru et c’est comme ça que j’ai développé mon entreprise: en recevant les clients et en leur montrant tout le travail qu’il y a derrière une bouteille.»

8 forfaits
En vente au orpailleur.ca et au Vignoble de l’Orpailleur ainsi que chez ses partenaires: UNION LIBRE – Cidre et Vin, Vignoble La Bauge, Vélo Volant de Sutton, Domaine Pinnacle, Bleu Lavande, Vignoble Le Cep d’argent et la Brasserie de Dunham.

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