Soutenez

Plus d’air et de lumière pour la chapelle Sixtine

Photo: AFP/ALBERTO PIZZOLI

Un nouveau système d’aération et un éclairage plus chaleureux ont été installés dans la chapelle Sixtine pour l’adapter au quasi-doublement du nombre des visiteurs depuis 1994, a annoncé jeudi le Vatican.

Vingt ans après la restauration de la Création et du Jugement Dernier, et 450 ans après la mort de leur auteur Michel-Ange (1475-1564), la célèbre chapelle aura « une nouvelle respiration et une nouvelle lumière », a déclaré le directeur des Musées du Vatican, Antonio Paolucci.

Des travaux ont été effectués ces trois dernières années par les sociétés spécialisées Carrier et Osram, dont « les coûts ont été offerts au Saint-Siège », a-t-il assuré.

En 1994, la chapelle recevait 3 millions de visiteurs par an. Désormais, elle est près des 6 millions, avec des pointes à plus de 20.000 personnes par jour, a souligné le directeur, qui estime cependant avoir atteint le maximum.

Les horaires ont en effet déjà été prolongés, et il faut réserver sur internet ou patienter dans la queue devant les Musées pour accéder à ce lieu prestigieux où les cardinaux élisent les papes.

Mais poussières, pression anthropique, anhydride carbonique, transpiration et variations de températures pesaient sur le système de climatisation installé lors de la restauration.

La quantité élevée de particules sur les murs était notamment susceptible de provoquer des réactions chimiques indésirables pour les oeuvres de Michel-Ange et les fresques du Pérugin, de Ghirlandaio et de Botticelli.

Les Musées du Vatican, où se trouve la chapelle, ont en outre confirmé qu’elle accueillerait samedi une quarantaine de privilégiés pour un concert de bienfaisance rarissime au bénéfice des oeuvres caritatives du pape, dirigées par l’évêque polonais Corrado Kraiewski.

Ce concert, annoncé par le quotidien Il Messaggero, aura lieu en l’absence de François, et doit être suivi par d’autres événements similaires toujours au profit des oeuvres caritatives du pape.

M. Paolucci est aussi revenu sur les « polémiques furibondes » menées en 1994 par des experts qui préféraient un Michel-Ange obscur, où dominait l’impression de tourment et de tristesse, et jugeaient les nouvelles couleurs trop vives.

Désormais, la reconnaissance de la qualité de la restauration est unanime, a-t-il assuré en relevant: « Ainsi vont les choses. D’abord montent les contestations, la perplexité et les dissensions, mais le temps est gentilhomme et rétablit la vérité ».

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.