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L’assèchement des chutes Niagara pourrait favoriser le tourisme au Canada

In this June 14, 2001, file aerial photo, the United States side, foreground, of Niagara Falls is viewed in Niagara Falls, N.Y. A plan that could see the American side of Niagara Falls go dry for a short period of time to rebuild two bridges might be a boon to Canadian tourism. New York State Parks has put forth three proposals to replace two bridges to Goat Island -- and two of those proposals recommend stopping the flow of water for five to nine months. THE CANADIAN PRESS/AP, David Duprey Photo: THE ASSOCIATED PRESS
Rédaction - La Presse Canadienne

NIAGARA FALLS, Ont. — Un projet qui verrait l’assèchement temporaire des chutes Niagara du côté américain afin de reconstruire deux ponts pourrait favoriser le tourisme au Canada.

Les autorités responsables des parcs dans l’État de New York ont déposé trois propositions visant à remplacer deux ponts liant Goat Island à la terre ferme. Deux de ces propositions recommandent l’assèchement des chutes pendant cinq à neuf mois.

Le porte-parole de New York State Parks, Randy Simons, a précisé que la proposition préconisée assècherait les chutes de septembre à avril, mais que cela ne se produirait pas avant 2019 au plus tôt, puisque le financement n’a pas encore été trouvé.

La présidente de la Commission des parcs du Niagara, Janice Thomson, a indiqué que le mur de pierres asséché attirerait les touristes comme l’avaient fait les chutes quasi gelées il y a deux ans.

Mme Thomson et M. Simons assurent tous les deux que le projet n’aura que peu d’impacts sur l’environnement et que les deux faucons qui ont fait leur nid dans les gorges ne seront pas touchés.

La société Ontario Power Generation, qui contrôle l’écoulement de l’eau dans les chutes en compagnie de sa semblable américaine, a précisé que le projet ne permettrait pas de produire plus d’électricité pour le Canada parce que les turbines sont en amont des chutes.

M. Simons estime que l’assèchement des chutes sera “un événement unique”, puisqu’à l’exception de la réparation des ponts, il n’y a aucune raison d’assécher l’endroit.

Un rapport de 131 pages sur le projet a été présenté au public mercredi soir à Niagara Falls, dans l’État de New York.

«La rencontre s’est bien déroulée, a déclaré M. Simons. Les gens ont aimé l’idée de réparer les ponts, il n’y a pas vraiment eu d’opposition.»

Les ponts menant à Goat Island ont été construits en 1901 et ont nécessité d’importantes réparations en 2004, a expliqué Randy Simons, mais l’objectif était de trouver une solution permanente.

Les ingénieurs détourneraient les chutes en installant une digue provisoire — appelée batardeau — près de l’île. L’eau serait alors redirigée vers le côté canadien.

L’assèchement rappellerait celui de 1969, alors que le corps des ingénieurs de l’armée américaine avait détourné l’eau du côté américain afin d’examiner la stabilité du secteur.

Selon Mme Thomson et M. Simons, des milliers de touristes avaient alors visité la région pour voir les chutes sèches.

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