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Une nouvelle explication au «déjà-vu»

Photo: Getty Images

Le sentiment de déjà vu, qui se produit quand on a l’impression d’avoir déjà vu une scène de notre vie se dérouler, serait un mécanisme qu’a le cerveau pour vérifier si la mémoire fonctionne correctement.

C’est une étude d’Akira O’Connor, de l’Université St. Andrews (Royaume-Uni), qui est arrivée à cette conclusion, a rapporté mardi le New Scientist. Le sentiment de déjà-vu ne serait donc pas dû au fait que le cerveau crée des faux souvenirs, comme il a déjà été suggéré.

Il est difficile d’induire un sentiment de déj��-vu pour analyser le phénomène. Selon le New Scientist, la méthode utilisée par O’Connor et son équipe pour susciter cette impression fait d’abord appel à des faux souvenirs. Les participants se sont fait dicter une liste de mots reliés entre eux (comme: «lit», «oreiller», «nuit», «rêve»), mais pas le mot qui les unis («sommeil»).

Quand les participants à l’étude se sont fait demander quels mots ils avaient entendus, ils étaient portés à croire qu’on leur avait dit «sommeil». Pour créer le sentiment de déjà-vu, les participants se sont ensuite fait demander s’ils avaient entendu un mot débutant par «s», ce à quoi ils ont répondu non. On leur a ensuite demandé, plus tard, s’ils avaient entendu le mot «sommeil». Ils ont pu dire que non, mais le mot leur semblait familier. Ils ont alors affirmé avoir une impression de déjà-vu.

Les participants à l’étude ont subi une imagerie par résonance magnétique fonctionnelle alors qu’ils avaient l’impression de déjà-vu. Ce sont les zones frontales du cerveau, impliquées dans la prise de décision, qui sont activées, ce qui laisse croire aux chercheurs que la mémoire fait alors du «fact-checking».

Ces résultats de recherche doivent encore être confirmés.

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