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Alouettes contre Lions à Montréal, jeudi

MONTRÉAL — Pour le quart Kevin Glenn, des Alouettes, disputer trois matches en 11 jours peut être vu comme un fardeau ou une belle occasion.

Et si les Alouettes (2-3) couronnaient la séquence avec un gain à domicile jeudi, contre les Lions (3-2), ça pourrait changer l’allure de leur saison.

«Ça bâtit le caractère, a dit Glen. C’est dur, surtout dans un sport aussi physique, mais il faut passer au travers, c’est tout. On essaie de s’y préparer pendant la saison morte. Le bon côté, c’est que ça veut dire trois chèques en 11 jours.»

Les Oiseaux ont d’abord perdu 30-17 à Toronto, le 25 juillet. Puis, après seulement trois jours de repos, ils ont ajusté leur vol en écrasant la Saskatchewan 41-3, à Montréal.

La C.-B. en sera à son troisième match de suite en terre hostile. Ils ont gagné un match et perdu l’autre, mais l’attaque fonctionne à plein régime: après un gain de 40-27 à Regina, les Lions ont été vaincus 44-41 à Calgary, en prolongation. Jonathon Jennings a été victime de deux interceptions tard dans le match, dans ce dernier match.

Pour les Alouettes, tout fonctionnait contre les Riders, dont la saison est bien pénible. La correction stoppait une série de trois revers depuis leur gain initial, à Winnipeg.

Le match de jeudi mettra en scène deux joueurs qui causent bien des maux de tête aux quarts. Alex Brazzie des Lions mène la LCF avec cinq sacs, un de plus que John Bowman, des Alouettes.

Cette semaine, les Alouettes ont prolongé jusqu’à la fin de 2017 le contrat de Bowan, un vétéran de 34 ans.

Bowman a dominé la LCF avec 19 sacs en 2015; il est le meneur à ce chapitre dans l’histoire des Alouettes, ayant rabattu un quart en sol en 106 occasions.

Un souci des Alouettes est le rendement du botteur de précision Boris Bede: efficace 90 pour cent du temps l’an dernier, il n’a converti que six tentatives sur 14 cette saison. L’entraîneur Jim Popp continue néanmoins de se fier à la puissance de son pied.

«Il va s’en sortir, a dit Popp. Je pense que c’est mental. Il y pense trop. Une fois qu’il aura envoyé le ballon à la bonne place, il va retrouver le bon rythme.»

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