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Rivard n’est plus la même qu’en 2012

Aurelie Rivard smiles during a media availability as the Canadian Paralympic Swim Team for Rio 2016 is announced in Toronto on Monday, August 29, 2016. Rivard describes herself as a totally different person in the four years since her Paralympic debut. Now 20 years old, the St-Jean-sur-Richelieu, Que., native enters the Rio de Janeiro Games as a favourite in the pool. THE CANADIAN PRESS/Chris Young Photo: THE CANADIAN PRESS
Ryan McKenna, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

TORONTO — Aurélie Rivard se décrit comme une personne totalement différente de celle qu’elle était à ses débuts paralympiques, il y a quatre ans.

Aujourd’hui âgée de 20 ans, l’athlète de St-Jean-sur-Richelieu sera considérée comme la favorite à la piscine lors des Jeux de Rio.

«À Londres, j’avais seulement 16 ans, j’étais une enfant et je ne savais pas à quoi m’attendre, a déclaré Rivard avant de quitter pour le Brésil. J’allais là sans savoir dans quoi je m’embarquais, j’étais impressionnée par tout. J’étais là pour gagner de l’expérience.

«Je suis maintenant la fille à battre. Ça ajoute un peu de pression aussi, mais je veux seulement aller là et connaître la meilleure performance de ma vie. J’espère ramener des médailles à la maison.»

Rivard est devenue l’une des meilleures paranageuses au monde depuis les Jeux de Londres. Elle a gagné cinq médailles aux championnats mondiaux de Montréal en 2013 et elle a récolté une médaille de bronze aux Jeux du Commonwealth, en 2014. L’été dernier, elle a décroché quatre médailles, dont deux d’or, aux championnats mondiaux, fracassant les records canadiens au 50 mètres et au 400 mètres style libre.

Rivard a couronné son impressionnante année 2015 avec six médailles d’or et une d’argent aux Jeux parapanaméricains à Toronto. Elle y a notamment établi un record du monde en finale du 100m style libre.

La Québécoise avait récolté l’argent au 400m libre à Londres. Elle dit avoir appris à se faire confiance et à avoir plus confiance en ses moyens depuis.

«J’étais une petite fille toute menue et gênée et tellement impressionnée par le monde, a expliqué Rivard. Je pensais que tout le monde était meilleur que moi. Les gens croyaient en moi, mais pas moi.»

L’entraîneur canadien de paranatation, Craig McCord, voit une maturité différente et de la confiance en sa jeune prodige. Il se souvient de la jeune fille qu’il avait rencontré en 2010 qui «aurait pleuré si tu lui avais fait faire le saut».

Plus maintenant.

Le vétéran paranageur Benoit Huot, qui participera à ses cinquièmes Jeux à Rio, a également de grandes attentes pour Rivard.

«J’espère qu’elle aura une grande carrière et qu’elle connaîtra d’excellents Jeux. Je suis optimiste», a-t-il dit.

Rivard, qui a un handicap à la main gauche, s’est fixé comme objectif de battre tous ses records personnels à Rio. La majorité de ces records ont été établis aux Jeux parapanaméricains en 2015. Un autre aspect qui la favorise est le fait qu’elle nage plus rapidement à la fin de l’été.

«Si je réussis mon objectif, techniquement les médailles devraient suivre parce que je fais partie du top-3 mondial dans la majorité de mes épreuves, a-t-elle déclaré. J’ai aussi un record du monde et je veux faire mieux. À Londres, j’ai gagné l’argent, donc si je remporte l’or, ce serait bien aussi.»

Rivard a bien sûr regardé attentivement les Jeux olympiques à la télévision au mois d’août. Le fait de voir les Canadiennes avec qui elle s’entraîne, comme la jeune sensation Penny Oleksiak, est un facteur de motivation pour elle et ses coéquipiers.

«Nous voulons faire aussi bien, a-t-elle fait valoir. Nous avons toujours gagné plus de médailles qu’eux et ils en ont maintenant sept. C’est un petit défi.»

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