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Alvarez se frottera à Dabrowski le 10 décembre

Eleider "Storm" Alvarez of Montreal reacts after his victory against Robert "The Butcher" Berridge of New Zealand during a Light Heavyweight fight, Friday, July 29, 2016 at the Videotron Centre in Quebec City. THE CANADIAN PRESS/Jacques Boissinot Photo: THE CANADIAN PRESS
Frédéric Daigle, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — En attendant l’occasion de disputer le championnat du monde des mi-lourds du World Boxing Council (WBC) à Adonis Stevenson, Eleider Alvarez poursuit sa préparation et il se frottera cette fois à Norbert Dabrowski.

Le duel opposant Alvarez à Dabrowski sera présenté en finale du gala que proposera Groupe Yvon Michel (GYM) le 10 décembre prochain, au Casino de Montréal, à compter de midi.

Dabrowski, un gaucher de 28 ans, représente un gros risque pour Alvarez (20-0, 10 K.-O.), qui ne serait plus l’adversaire obligatoire d’Adonis Stevenson dans l’éventualité d’une défaite.

«C’est certain que c’est risqué. Mais on croyait, mon équipe et moi, que ça valait la peine de relever ce défi afin de continuer à se préparer en vue du gros combat», a dit Alvarez.

«Alvarez prend un risque en montant sur le ring le 10 décembre, car il n’a pas de garantie qu’il pourrait affronter Stevenson, a précisé Yvon Michel, président de GYM. La seule façon pour lui que ce soit garanti, c’est de s’asseoir et de ne pas se battre. Certains boxeurs se retrouvent aspirants obligatoires et sont un an, un an et demi sans boxer, parce qu’ils n’ont pas d’organisation derrière eux qui leur permette de demeurer actifs. Nous sommes convaincus que (de se battre en attendant le combat contre Stevenson) est la meilleure façon de le préparer pour ce combat.»

Dabrowski (19-5-1, 7 K.-O.), comme Stevenson, est un boxeur gaucher. Même s’il a subi cinq revers en carrière — dont trois à ses six derniers combats — le Polonais n’a jamais été stoppé avant la limite.

Alvarez est devenu l’aspirant obligatoire au titre que détient Stevenson depuis sa victoire contre le Sud-Africain Isaac Chilemba en novembre dernier. Depuis, il a vaincu Robert Berridge par décision unanime en juillet. Il est le champion WBC Argent des mi-lourds depuis sa victoire inscrite à Monaco face à un autre Sud-Africain, Ryna Liebenberg, en octobre 2014.

Michel n’était pas en mesure de confirmer la date d’un éventuel combat de championnat entre Stevenson et Alvarez, mais il a indiqué que Premier Boxing Champions (PBC), le groupe d’Al Haymon, qui gère la carrière de Stevenson, aurait des visées pour le mois de mars.

«Nous aurions souhaité que ça se produise avant et les deux boxeurs aussi. Mais nous sommes pris dans un engrenage où plusieurs boxeurs du PBC veulent se partager les dates disponibles, a expliqué Michel. Le PBC a établi un beau calendrier pour l’an prochain, alors tout le monde repart la machine. Adonis va avoir sa place très bientôt, ce qui signifie qu’Eleider aura la sienne.»

«C’est compliqué, admet Marc Ramsay, l’entraîneur d’Alvarez. D’abord parce que le promoteur a deux contrats à rédiger avec ses boxeurs (Michel est le promoteur à la fois de Stevenson et d’Alvarez). Puis, au niveau de la télévision, même si ça se passe au-dessus de moi, je sais que c’est très difficile d’aligner toutes les planètes.

«Nous savons que ce sera ici qu’il y aura la plus grosse vente de billets, alors nous essayons de maximiser l’impact que ce combat va avoir. Il semblerait que ça va se passer au printemps. De mon côté, j’ai assez d’expérience pour l’avoir vécu dans le passé, notamment avec Jean Pascal, et je ne voulais pas qu’on se retrouve à attendre. Nous pouvons nous servir de ce temps-là et non pas seulement attendre le combat (contre Stevenson).»

Le Montréalais d’origine colombienne n’a d’ailleurs pas l’impression qu’on le fait poireauter dans ce dossier.

«Je ne pense pas. Je sais qu’Yvon va tenir parole, mais qu’il attend la confirmation des réseaux de télévision. J’ai hâte par contre. J’attends depuis deux ans ma chance, soit depuis mon combat contre Liebenberg. Alors je peux attendre trois moi de plus.

«Je pense qu’Adonis ne voulait pas se battre contre un boxeur local, qu’il voulait toute l’attention pour lui. Peut-être qu’il ne voulait pas m’affronter parce qu’il pense que je peux lui causer des ennuis. Tout le monde dit qu’il me battra facilement, mais j’ai beaucoup confiance en mes moyens.»

Stevenson (28-1, 23 K.-O.) a défendu son titre pour la dernière fois en juillet dernier, quand il a stoppé Thomas Williams fils au quatrième round.

La demi-finale du gala sera assurée par la mi-moyenne Marie-Ève Dicaire (5-0, 0 K.-O.), qui fera face à la Mexicaine Paty Ramirez (11-2, 5 K.-O.). Sept combats seront présentés en tout.

GYM et le cancer du sein

Le Groupe Yvon Michel a décidé de s’impliquer dans la lutte au cancer du sein.

Pour ce faire, GYM a approché ses partenaires et d’autres entreprises afin d’offrir aux enchères trois paniers d’activités familiales et de couples, ainsi que des produits de maquillage pour alléger le fardeau imposé par le diagnostic de la maladie.

Ces trois paniers — un pour la région de Montréal, un pour la région de Québec et l’autre pour la région de Gatineau, les trois régions où GYM est impliqué — sont d’une valeur de plus de 4000 $. Les enchères seront lancées à compter du 15 novembre prochain, sur le site de la Fondation du cancer du sein du Québec, qui touchera toutes les sommes amassées.

«Tout le monde connaît une personne dans son entourage qui est ou a été touchée, a noté Stéphanie Drolet, la conjointe d’Yvon Michel, qui a elle-même perdu sa mère d’un cancer du sein il y a une vingtaine d’années. La maladie ne touche pas que la personne concernée, mais son conjoint et sa famille. Avec ses paniers, nous voulons offrir un peu de répit à tous ceux qui en souffrent.»

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