Soutenez

La LHJMQ applique le style de jeu de Hockey Canada

Guillaume Lepage, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

CHICOUTIMI, Qc — Une défensive incroyablement étanche, une offensive puissante et imposante qui frappe au moment opportun, voilà la recette qu’a utilisée la formation étoile de la Ligue de hockey junior majeur du Québec pour venir à bout de la Russie 4-0 lors du cinquième match de la Série Canada-Russie disputé à Chicoutimi, mardi.

À bien y penser, il semble que la philosophie et le style de jeu de Hockey Canada aient déjà été adoptés par la troupe de Dominique Ducharme, qui sera aussi le pilote d’Équipe Canada junior. Un style de jeu qui a permis au pays de connaître du succès plus souvent qu’autrement par le passé.

«Défensivement, j’ai aimé notre groupe, a analysé Ducharme en point de presse après la rencontre. C’est certainement une force que nous avons dans notre ligue si on regarde par rapport aux autres. J’ai aimé la manière dont nos défenseurs se sont comportés et aussi l’engagement de nos attaquants. C’était un match complet.»

Bien sûr, l’horaire de la série favorisait les Québécois, au repos depuis samedi.

Les Russes ont joué lundi soir à Hamilton contre la Ligue de l’Ontario et sont montés à bord d’un vol nolisé en direction de Chicoutimi au cours de la journée. Mais ils n’ont simplement jamais été dans le coup et ont rarement été en mesure de se rendre jusqu’au filet de Callum Booth.

La défensive expérimentée, qui compte sur au moins quatre joueurs pouvant aspirer à percer la formation nationale pour le tournoi du Temps des fêtes, a laissé les Russes tricoter en périphérie tout au long de la soirée sur la glace olympique du Centre Georges-Vézina.

«J’ai aimé le fait que nous avons été bons à toutes les positions et dans toutes les facettes, a ajouté Ducharme. Nous avons marqué un gros but en avantage numérique, nous avons été bons en désavantage. À forces égales, nous avons quand même généré des chances et nous n’en avons pas donné beaucoup.»

Le duo composé de Samuel Girard et Thomas Chabot ainsi que celui de Jérémy Lauzon et Philippe Myers, tous deux coéquipiers chez les Huskies de Rouyn-Noranda, ont particulièrement démontré l’aplomb nécessaire pour affronter les meilleures nations au monde.

«En jouant avec Thomas Chabot, nous avons développé une chimie, a expliqué Girard. Nous avons fermé le jeu, ils n’ont pas pu faire grand-chose. Nous avons bien défendu notre zone.»

Même Booth, qui garde habituellement le filet des Remparts de Québec, semblait impressionné par la tenue de sa défensive. Le portier s’est signalé à environ trois reprises au cours de la rencontre et n’a fait face qu’à 16 lancers pour signer le premier jeu blanc d’un gardien québécois en 27 rencontres face à la Russie.

«Il n’y a pas de faiblesse dans ce groupe-là, a commenté Booth en rigolant. Sérieusement, ce groupe de gars est incroyable et même à l’attaque ce sont d’excellents joueurs. Je suis très content d’avoir eu l’occasion de jouer derrière eux.»

La série entre les deux nations se poursuivra jeudi à Baie-Comeau. Les trois circuits de la Ligue canadienne sont déjà assurés de remporter la série grâce à une fiche combinée de 3-1-1.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.