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L’Impact affiche complet, déborde de confiance

Montreal Impact's Matteo Mancosu, left, celebrates with teammate Dominic Oduro after scoring against the New York Red Bulls during second half action of the first leg of the eastern conference MLS soccer semifinal in Montreal on October 30, 2016. The Montreal Impact have a 1-0 lead in their two-game, total goals series with the New York Red Bulls, but they will probably need more when they travel to Harrison, N.J. for the second leg. Staying calm and making their counter-attacking game work should be key against the top team in the MLS Eastern Conference in a stadium where they have never won. THE CANADIAN PRESS/Graham Hughes Photo: Graham Hughes/La Presse canadienne
Alexandre Geoffrion-McInnis, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — L’Impact de Montréal déborde de confiance à quelques jours du premier match de la série finale de l’Association Est, et il a servi une mise en garde au Toronto FC: Optez pour le 3-5-2, et voyez les conséquences.

Ce schéma de jeu a été implanté dans le camp torontois il y a quelques saisons, et les joueurs ontariens l’ont utilisé à quelques reprises en 2016 — surtout en fin de campagne. Lors d’une conférence téléphonique organisée par la MLS mercredi, l’entraîneur-chef du TFC, Greg Vanney, n’avait pas caché qu’il songeait à l’utiliser contre le onze montréalais.

L’entraîneur-chef Mauro Biello s’est donc affairé jeudi, à l’occasion de la première séance d’entraînement de l’Impact sur la surface synthétique du Stade olympique, à préparer ses ouailles aux divers scénarios qui pourraient se produire lors du match de mardi prochain.

«Selon moi, ils appliquent le 3-5-2 uniquement lorsqu’ils ont la possession du ballon, sinon ils reviennent à un schéma 5-3-2, a évoqué Biello. Ils ont aussi adopté un 4-4-2 en losange cette saison. Je pense que dans ces deux systèmes, nous allons trouver un peu plus d’espace sur les côtés qu’à l’accoutumée.»

Parmi ceux qui pourraient bénéficier de ces fameux «espaces» en attaque se trouve de toute évidence le marchand de vitesse Dominic Oduro. Ce dernier, qui étrennait de nouveaux souliers à crampons blanc, vert et orange, a d’ailleurs mis au défi le TFC de l’utiliser.

«Oui, je veux qu’ils appliquent ce schéma de jeu, parce que ça nous donnera beaucoup d’espace en attaque. Je les supplie d’opter pour ce schéma de jeu», a lancé celui qui s’est même autoproclamé le joueur le plus rapide de la MLS.

Évidemment, le sujet de l’heure chez les joueurs montréalais était la surface synthétique. Si certains, comme Oduro, ont confié qu’ils n’étaient pas préoccupés par celle-ci, d’autres, comme Laurent Ciman, ont été plus critiques à son endroit.

«C’est une surface difficile, tout le monde le sait, donc c’est bien que nous puissions nous entraîner dessus pendant plusieurs jours. Mais c’est très dur pour le corps; j’ai déjà mal aux genoux et au dos», a admis le défenseur de l’année dans la MLS en 2015.

En conséquence, Biello a indiqué qu’il allait fort probablement devoir adapter le régime d’entraînement de ses hommes au cours des prochains jours pour limiter les dégâts.

«Le plan, c’est de s’entraîner ici et de s’adapter à la surface, a-t-il confié. Aujourd’hui, c’était une journée d’orientation, afin de déterminer à quoi on peut s’attendre de cette surface. On va graduellement augmenter le niveau et le rythme des entraînements.

«Il faut bien gérer la charge de travail, qui sera un peu différente. Nous avons déjà décidé que deux jours avant le match, ce sera des entraînements plus légers. Toutes ces choses-là sont déjà planifiées, et certains de nos joueurs auront aussi la possibilité de ralentir un peu la cadence», a ajouté Biello.

Ciman, de même que le Camerounais Ambroise Oyongo et le Costaricain Johan Venegas, étaient de retour à l’entraînement après avoir pris part à des matchs de qualification pour la Coupe du monde de 2018 la semaine dernière. Même Didier Drogba, qui n’a effectué aucun départ sur une surface synthétique cette saison en MLS, s’est échauffé avec ses coéquipiers.

L’entraîneur-chef du onze montréalais a par ailleurs indiqué que la direction de l’équipe négociait toujours avec celle du TFC afin de permettre aux visiteurs de s’entraîner sur le gazon synthétique du Stade olympique. Biello a cependant indiqué qu’une entente était conditionnelle à ce que l’Impact puisse en faire de même sur la pelouse du BMO Field, qui sera le théâtre du match de la Coupe Grey trois jours avant le match retour de la finale de l’Est.

L’image de la MLS s’améliore à l’étranger

Le séjour de Ciman en Europe avec la sélection nationale belge a semblé lui faire du bien. Le défenseur âgé de 31 ans, qui a pris part à des matchs contre les Pays-Bas et l’Estonie plus tôt ce mois-ci, s’est d’ailleurs dit prêt pour le dernier droit de la saison en MLS.

«J’ai eu des hauts et des bas cette saison à cause d’une blessure, j’ai raté beaucoup de matchs à cause de l’Euro — ça ne s’est pas bien passé, tout le monde le sait — donc voilà, ce renouveau en équipe nationale a fait du bien au moral», a-t-il résumé.

Ses coéquipiers au sein de la sélection nationale se sont bien sûr enquis de sa saison avec l’Impact, et de la réalité de la MLS. Ciman n’a pas manqué de constater que l’image du circuit Garber s’améliorait de l’autre côté de l’océan atlantique.

«Ils (mes coéquipiers) m’ont d’abord félicité pour m’être rendu en finale de l’Est. C’est historique pour le club, donc on en a discuté, a-t-il admis. Ça commence à faire un peu plus parler en Belgique, et peut-être que dans les prochaines années, certains joueurs pourraient être intéressés à faire le saut en MLS, c’est sûr.»

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