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Les joueurs de soutien de l’Impact se sont bien adaptés

Montreal Impact midfielder Hernan Bernardello (left) kicks the ball away from teammate Michael Salazar during a practice, Tuesday, November 15, 2016 in Montreal. The Impact will face Toronto FC in the MLS Eastern Conference Final. THE CANADIAN PRESS/Paul Chiasson Photo: THE CANADIAN PRESS
Alexandre Geoffrion-McInnis, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Depuis que l’Impact a confirmé sa qualification pour la finale de l’Association Est, Ignacio Piatti a reçu son lot d’éloges des quatre coins de la MLS. Mais il n’est pas le seul Argentin de l’équipe à avoir reçu des fleurs ces derniers jours.

Hernán Bernardello s’est révélé un rouage important en milieu de terrain depuis son retour avec le onze montréalais, au milieu de l’été, après avoir disputé la deuxième moitié de la saison 2013 et la première moitié de la saison 2014 avec le club.

Même s’il ne s’est toujours pas inscrit à la feuille de pointage en trois matchs éliminatoires cet automne, Bernardello s’est démarqué par son intensité et sa fougue. D’ailleurs, le capitaine du Bleu-blanc-noir, Patrice Bernier, a souligné lors d’une conférence téléphonique organisée par la MLS plus tôt cette semaine la rapidité de son adaptation au style de jeu des Montréalais.

«C’est différent de son premier passage (à Montréal), parce qu’il avait dû s’adapter à une nouvelle ville, une nouvelle ligue et un nouveau style de jeu, a expliqué le Brossardois. Cette fois-ci, il connaissait déjà tout ça. Donc ç’a été beaucoup plus rapide pour lui. Il est hargneux, excelle en défensive dans les luttes à un-contre-un et se veut un très bon passeur.

«De plus, il joue du côté de ‘Nacho’ (Piatti), donc il y a une belle chimie à ce niveau-là. Je crois qu’on a vu le véritable Bernardello cette saison, comparativement à celui qui était ici en 2013 et 2014 — alors qu’il devait composer avec les blessures.»

Un autre joueur qui s’est bien adapté au groupe cette saison est l’attaquant italien Matteo Mancosu, qui a été acquis en prêt pour un an du FC Bologne le 7 juillet. L’attaquant de 31 ans a notamment marqué un but déterminant lors du match aller de la série contre les Red Bulls au stade Saputo le 6 novembre, et sa présence a permis à Piatti d’obtenir un peu plus d’espace en attaque.

«Parfois, c’est difficile d’intégrer une équipe en plein milieu de la saison, mais il a très bien répondu, a admis l’entraîneur-chef de l’Impact Mauro Biello. Lorsqu’il venait du banc, il nous offrait une étincelle supplémentaire, et lorsqu’il était partant, il donnait à notre attaque un ‘look’ différent. Il est constamment en mouvement, se retrouve souvent derrière leur défensive, et ce sont toutes des qualités qui ont bénéficié à notre équipe.»

Un baume sur la saison frustrante de Venegas

Johan Venegas a fait le plein de confiance lors du match de qualifications pour la Coupe du monde de 2018 la semaine dernière entre le Costa Rica et les États-Unis. Le milieu de terrain a en effet marqué à la 44e minute et permis aux siens d’infliger une défaite de 4-0 aux Américains, soit la pire à leurs dépens dans la CONCACAF depuis 1980.

«Il a connu un excellent match, a reconnu Biello. Je pense qu’il a donné beaucoup de fil à retordre à la défensive américaine. Il a été très lucide, très dynamique dans ses mouvements, et il a compté un but.»

Vendredi, en point de presse sur la surface synthétique du Stade olympique, Venegas cachait mal sa satisfaction. Surtout après avoir connu une saison de misère avec l’Impact, au cours de laquelle il n’a marqué qu’un but et n’a récolté qu’une mention d’aide en 20 matchs, dont sept à titre de partant.

«C’est vrai que ça m’a aidé (à retrouver ma confiance), a confié le principal intéressé. Mes coéquipiers et mes entraîneurs là-bas m’ont démontré leur confiance et maintenant c’est à mon tour de rendre la monnaie de leur pièce en séries éliminatoires, ici», a-t-il déclaré par l’entremise d’un interprète.

Le piètre rendement de Venegas avec l’Impact cette saison a contraint plusieurs observateurs à se demander s’il n’était tout simplement pas employé de la bonne façon par Biello. Une question qui a paru contrarier le joueur costaricain.

«La sélection nationale et le club sont deux choses totalement différentes, bien que j’essaie d’approcher ces matchs-là de ma même façon, a-t-il mentionné. Évidemment, lorsque nous nous retrouvons avec notre sélection, nous ne nous voyons pas longtemps — peut-être trois ou quatre jours —, mais ce qui est important c’est d’agir en professionnel et de répondre aux directives qui nous sont données.

«Pour ce qui est de ma position sur le terrain, oui, elle change un peu par rapport à celle que j’ai ici, mais j’essaie néanmoins d’aborder le tout avec professionnalisme», a-t-il évoqué.

Il reste à voir si Venegas pourra émuler sa performance de la semaine dernière face aux têtes d’affiche américaines du Toronto FC — l’attaquant Jozy Altidore et le milieu de terrain Michael Bradley — au Stade olympique mardi prochain.

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