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Impact: une lueur dans la pénombre

Alexis Bélanger-Champagne, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Pendant un peu plus de 80 minutes, l’Impact a offert une performance presque sans faute face aux Sounders de Seattle, samedi. Et même si la formation montréalaise a échappé une avance de deux buts en fin de rencontre, tout le monde dans le camp de l’Impact essayait de tirer du positif du verdict nul de 2-2 face aux champions en titre de la MLS.

Après tout, l’Impact a offert une bien meilleure prestation que la semaine précédente, dans un revers de 1-0 face aux Earthquakes, à San Jose.

«Oui, il y a du positif au niveau de la possession, des sorties de zone. Nous avons marqué sur une attaque placée et une contre-attaque. Nous avons fermé le milieu et bien appliqué la pression pour regagner des ballons, a énuméré l’entraîneur Mauro Biello après la rencontre. Il y a plus d’éléments positifs que négatifs.

«Je suis certain de voir des tas de bonnes choses quand je vais revoir le match. Là, il y a les émotions, mais il faut toujours apprendre de ses erreurs.»

L’Impact a été particulièrement efficace en première demie. Le but initial de Matteo Mancosu a été marqué après une belle transition de la ligne arrière de l’Impact, jusqu’à ce qu’Ignacio Piatti ne lance son coéquipier derrière la défensive des Sounders.

Pendant ce temps, la défensive montréalaise limitait les occasions d’une offensive redoutable menée par Clint Dempsey.

«En première demie, nous avons réussi de bonnes combinaisons de passes, a noté le capitaine Patrice Bernier. Nacho (Piatti) s’est placé en bonne position pour créer des occasions. C’est la même chose pour Matteo et Dom (Oduro). C’était toutes des choses que nous n’avions pas vu lors du dernier match et sur lesquelles nous avions travaillé pendant les matchs préparatoires.»

Si l’Impact espère répéter ce genre de performance au cours des semaines à venir — sans relâchement en fin de match — c’est aussi parce que l’équipe disputera ses trois prochaines rencontres à l’étranger.

D’autres résultats décevants placeraient déjà la formation montréalaise en retard au classement et les hommes de Biello ne voudraient certainement pas commencer à creuser leur tombe si tôt dans la saison.

«Si nous gagnons (face aux Sounders), ça remonte le moral et ça met les choses en place pour les prochains matchs, a mentionné Bernier. Là, il y a un goût de défaite. Lundi, lors du retour au travail, il va falloir réaliser que ça nous prend 10 ou 20 pour cent de plus pour finir avec les trois points.»

Le défenseur Laurent Ciman était d’accord que l’Impact n’avait pas beaucoup d’ajustements à faire en prévision des rencontres avec le New York City FC, le Fire de Chicago et le Galaxy de Los Angeles.

«Nous allons devoir essayer de jouer comme nous le faisons à domicile, peut-être en limitant certaines choses parce que nous sommes à l’étranger. Il faudra essayer de donner moins d’espace à l’adversaire», a-t-il expliqué.

Pour sa part, le gardien Evan Bush a refusé de céder à la panique malgré le faux départ de l’Impact en début de campagne. D’ailleurs, il n’avait pas à chercher bien loin pour trouver un exemple pour calmer le jeu.

«Nous pouvons gagner à l’étranger; l’important c’est de nous battre à chaque match, a-t-il rappelé. La pression est une perception qui vient de l’extérieur. Pour nous, elle n’existe pas vraiment avant le dernier droit de la saison. Rappelez-vous les Sounders la saison dernière, ils étaient peut-être à 10 points d’une place dans les éliminatoires en juillet.

«Il n’y a pas de pression, mais il y a un sentiment d’urgence, comme il devrait toujours y en avoir un à chaque match.»

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