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Markov impressionne Beaulieu et Petry

Michel Lamarche, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

BROSSARD, Qc — On peut être épaté par un phénomène sans le comprendre. C’est le cas de Nathan Beaulieu et de Jeff Petry lorsque vient le temps de parler de la vision du jeu de leur coéquipier Andrei Markov.

Tour à tour, Beaulieu, Petry et même l’entraîneur-chef Claude Julien ont fait allusion à un don inné lorsqu’ils ont été invités à décrire ce que Markov voit lorsqu’il saute sur la glace.

«Non, je ne peux pas l’expliquer, a lancé Beaulieu en réponse à cette question. Nous sommes plusieurs dans ce vestiaire à ne pas arriver à comprendre! Son talent de passeur est un don de Dieu.»

De son côté, Petry a fait une analogie entre Markov et un quart-arrière qui se sert de son regard pour déjouer la défensive adverse. Et s’il est possible d’apprivoiser certaines qualités de Markov, renchérit-il, il est plus difficile de maîtriser la vision du jeu qu’il possède.

«Je ne sais pas s’il y a une façon de l’expliquer en détail, mais il voit le jeu tellement bien. Je dis toujours qu’il regarde vers un joueur pour forcer l’adversaire à aller vers lui, mais il sait qu’un coéquipier se trouve de l’autre côté. Avec un simple geste de ses mains, il effectuera une passe dans cette direction. Il est déroutant dans sa façon de manier la rondelle et de regarder le jeu. Il sait quelles sont ses options.»

Ce que Beaulieu sait, par contre, c’est que son vétéran coéquipier est un modèle à suivre à cause de son éthique de travail.

«C’est un homme très tranquille, qui ne parle pas beaucoup, mais qui passe tout son temps dans le gymmase. Il n’y a aucun secret à la recette de ses succès; c’est le travail acharné et le talent.»

Julien, qui dirige Markov pour la deuxième fois après avoir aussi eu à contrer ses efforts, parle d’un cadeau spécial.

«On dit souvent que des choses sont naturelles, comme le talent d’un joueur avec la rondelle. Certains l’ont et d’autres, moins. Dans le cas de Markov, c’est sa vision du jeu qui est extraordinaire. Il a toujours bien vu le jeu devant lui et a pris de bonnes décisions tout au cours de sa carrière. C’est un cadeau qui lui a été donné et c’est l’une de ses plus grandes qualités. Ça ne s’explique peut-être pas.»

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