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Les Oilers pourraient faire une longue route

DARRYL DYCK / La Presse Canadienne Photo: DARRYL DYCK
Michel Lamarche, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

MONTRÉAL — Après une élimination dès le premier tour des séries du printemps 2016, les Blackhawks de Chicago ont repris leur place au sommet de l’Association Ouest, et semblent avoir une route clairement tracée jusqu’à la finale de l’association. Si la bande de Joel Quenneville y accède, qui retrouvera-t-elle? Les Sharks de San Jose, finalistes l’an dernier? Les Ducks d’Anaheim, possiblement la meilleure équipe dans la LNH pendant les six dernières semaines du calendrier? Ou pourquoi pas les Oilers d’Edmonton?

Après 10 années consécutives sans franchir le dernier match du calendrier régulier, la formation albertaine a complété la saison avec aplomb et peut se targuer d’être la seule à compter deux joueurs dans le top-10 des marqueurs: Connor McDavid, bien sûr, vainqueur du trophée Art-Ross avec une récolte de 100 points, et Leon Draisaitl, auteur de 29 buts et 77 points.

Et les récents succès des Oilers ne sont pas uniquement axés sur l’attaque, comme le démontrent leur cinquième position au classement pour le nombre de buts accordés depuis le 1er mars, à 44.

Blackhawks de Chicago (50-23-9 – 109 pts) c. Predators de Nashville (41-29-12 – 94 pts)

Face à face : Blackhawks 4-1-0 (20-13); Predators 1-4-0 (13-20)

Les Blackhawks ont dominé leurs confrontations face aux Predators après avoir perdu l’ouverture locale à Nashville, et rien ne laisse croire que la situation sera différente pendant les séries, même si P.K. Subban a le don de se mettre en évidence pendant cette période de la saison. La machine que dirige Joel Quenneville, qui s’appuie sur des piliers aguerris tels Jonathan Toews, Patrick Kane, Duncan Keith et Corey Crawford, entre autres, est trop bien rodée pour s’incliner face à une formation qui manque de constance.

Wild du Minnesota (49-25-8 – 106 pts) c. Blues de St. Louis (46-29-7 – 99 pts)

Face à face : Wild 2-2-1 (14-11); Blues 3-2-0 (11-14);

Le matin du 7 février, le Wild du Minnesota détenait une avance de six points devant les Blackhawks de Chicago au sommet du classement de l’Ouest, après avoir gagné 24 de ses 30 rencontres précédentes. Mais la troupe de Bruce Boudreau a commencé à perdre ses moyens après une défaite en prolongation contre les Blackhawks, à domicile, le 8 février. C’est particulièrement le cas du gardien Devan Dubnyk, 27e depuis le 1er mars au chapitre de la moyenne (2,88) et 32e pour le taux d’arrêts (,895)

Et à partir du 1er mars, le Wild a concédé 61 buts, le plus haut total parmi les 16 formations qualifiées. Pendant ce temps, les Blues ont dominé le circuit avec 32 points en 20 matchs depuis cette même date, période durant laquelle ils n’ont accordé que 38 buts. Le gardien Jake Allen (11-2-2-) a été tout simplement étincelant, avec sa moyenne de 1,74 (2e) et son taux d’arrêts de ,942 (2e). Mike Yeo, qui a remplacé Ken Hitchcock derrière le banc des Blues le 1er février, pourrait bien pousser son ancienne équipe vers des vacances hâtives.

Ducks d’Anaheim (46-23-13 – 105 pts) c. Flames de Calgary (45-33-4 – 94 pts)

Face à face : Ducks 4-1-0 (17-14); Flames 1-4-0 (14-17)

Si l’honneur d’avoir amassé le plus de points depuis le 1er mars est revenu aux Blues de St. Louis, ce sont les Ducks d’Anaheim (,816) qui ont affiché le meilleur rendement en fonction du pourcentage d’efficacité pendant la même période.

Ryan Getzlaf s’est révélé l’un des meilleurs attaquants dans la LNH pendant ces six dernières semaines, avec une récolte de 27 points, une performance que seul Connor McDavid, avec 28, a surpassée. Et pendant que le gardien John Gibson se remettait d’une blessure, Jonathan Bernier a multiplié les solides performances pour permettre aux Ducks de résister à la poussée des Oilers.

De leur côté, les Flames ont été irrésistibles entre le 15 février et le 13 mars, avec un dossier de 11-0-1, incluant dix victoires consécutives. Mais un dossier global de 6-7-0 lors du sprint final laisse croire que la formation albertaine aura de la difficulté à renverser une équipe aussi bien équilibrée que les Ducks.

Oilers d’Edmonton (47-26-9 – 103 pts) c. Sharks de San Jose (46-29-7 – 99 pts)

Face à face : Oilers 3-1-1 (16-13); Sharks 2-3-0 (13-16)

Depuis une défaite de 4-1 aux mains du Canadien de Montréal, à domicile, le dimanche 12 mars, les Oilers d’Edmonton sont devenus à toutes fins pratiques invincibles, remportant 12 des 14 matchs suivants, soit jusqu’à la fin du calendrier.

Ce revers est le dernier qu’ont subi les hommes de Todd McLellan devant leurs partisans tandis que le prodigieux Connor McDavid, peut-être déjà le joueur numéro 1 dans la LNH, à seulement 20 ans, a obtenu au moins un point à chacune de ces 14 parties (7-18-25), incluant huit matchs avec au moins deux points.

Pendant cette même période, les Sharks n’ont gagné que cinq de leurs 14 dernières sorties et le gardien Martin Jones s’est montré très vulnérable, avec une moyenne de 3,13 et un taux d’arrêts de ,892 en 10 matchs. Les Sharks ont atteint la finale l’an dernier, mais Jones devra se ressaisir pour stopper une jeune équipe pleine de promesses et de confiance.

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