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La profondeur et la santé: les deux luxes du CH

Paul Chiasson / La Presse Canadienne Photo: Paul Chiasson
Alexis Bélanger-Champagne, La Presse canadienne - La Presse Canadienne

BROSSARD, Qc — Le mot clé du jour était «profondeur» lundi matin, quand le Canadien de Montréal a amorcé sa préparation en prévision du premier match des séries face aux Rangers de New York.

Profitant d’une formation presque complète, l’entraîneur Claude Julien a répété que la profondeur de l’équipe était son principal atout pour débuter le tournoi printanier. Le défenseur Alexei Emelin sera le seul joueur non disponible pour le premier rendez-vous, mercredi, au Centre Bell.

Shea Weber était de retour à son poste à l’entraînement après avoir raté les quatre derniers matchs des siens.

Devant le filet, Carey Price sera aussi du rendez-vous avec Al Montoya comme réserviste.

«Peu importe qui nous incluons dans notre formation, nous avons toujours eu des présences positives, a mentionné Julien. En séries, ça peut être difficile puisque nous avons des matchs à tous les deux jours. Il y a donc un besoin au niveau de la profondeur.»

Cette profondeur a fait une victime chez le Canadien, alors qu’Alex Galchenyuk s’est retrouvé au sein du quatrième trio, lundi matin, à la droite d’Andreas Martinsen et Steve Ott.

Galchenyuk avait aussi évolué avec Martinsen et Ott samedi, face aux Red Wings, à Detroit, et il avait mis fin à la rencontre en marquant en prolongation.

«Il apporte un côté offensif à ce trio-là, a noté Julien. En plus de marquer le but gagnant, il avait aussi créé d’autres occasions.

«Il est important d’avoir de la profondeur avec les quatre trios. Ce n’est pas avec qui vous jouez, mais la manière dont vous jouez qui est importante. Je me souviens que le Canadien avait compté sur Daniel Brière sur son quatrième trio il y a quelques années et il avait marqué des gros buts en séries.»

De son côté, Galchenyuk s’est simplement dit heureux de voir l’équipe de retour en séries et il a ajouté qu’il espérait voir son trio continuer son bon travail.

Lors de l’entraînement, lundi, Dwight King avait été promu avec le troisième trio à la gauche d’Andrew Shaw et Artturi Lehkonen.

Le premier trio était toujours composé de Max Pacioretty, Phillip Danault et Alexander Radulov, tandis que Paul Byron, Tomas Plekanec et Brendan Gallagher constituaient la deuxième unité.

Du côté de la défensive, Andrei Markov et Weber formaient la première paire, Jordie Benn et Jeff Petry la deuxième et Nathan Beaulieu et Nikita Nesterov la troisième. Brandon Davidson était absent, lui qui est ennuyé par un virus.

Les joueurs croient aussi que Julien a déniché des combinaisons qui mettent en valeur la profondeur de l’équipe.

«Nous avons trouvé un équilibre dans notre jeu entre la vitesse et la robustesse, a expliqué Pacioretty. Les défenseurs bougent bien la rondelle et ils sont difficiles à affronter. C’est la même chose à l’attaque. Et c’est le bon moment pour que ça se produise.»

Certaines des acquisitions des dernières semaines seront donc testées en ouverture des séries, comme King, Benn et Ott.

«Nous avions besoin de profondeur et particulièrement d’un certain type de profondeur, a affirmé Julien quand il a été questionné sur le récent travail de son directeur général, Marc Bergevin. Les séries sont longues et épuisantes et il faut des gros joueurs. Marc nous a permis d’obtenir un équilibre avec des gros gaillards qui sont aussi rapides et qui ont des habiletés.

«Au fur et à mesure que les séries avanceront, cette profondeur-là va devenir de plus en plus importante.»

Il ne reste plus qu’à s’assurer que le parcours de l’équipe soit suffisamment long pour mettre cette théorie à l’épreuve.

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